; |
En Amérique, dans cette
saxonisée et saxonisante, nous le savons
nous . sommes . restés ca
tholiques parce que nous sommes restés
Français. Après Dieu. voilà d'où nous est
maintenant:
venu le salut.
Abbé
atmosphère
GROULX.
VOL. XVI
Nouvelles de
Association.
Visite te d'école
| E
Organe de l'Association Canadienne-Française de l'Alberta
EDMONTON, ALBERTA — MERCREDI LE 1 MARS 1944.
ls. $. Pie XIE demande aux belligérants
d'e épargner Rome comme le fut Athènes
Les jeudi et vendredi, 24 et 25 fé- Mer Spellman déplore le bombardement de Castelgandolfo
vrier, le RP. Fortier, SJ. visitait. le
Couvent de l’Assomption d'Edmonton
au sujet de l’enseignement du français. |.
‘- Caisses populaires ” :
Nous apprenons avec plaisir la fon-
dation d’une caisse populaire dans la
paroisse ‘de Guy. Jean-Côté, Breynat
et st-Albert se lancent aussi dans je
même mouvement.
: Concours, de Français
M. M. Lavallée, secrétaire du Con-
cours de Français de l'A.C.F.A., a en-
voyé aux instituteurs et institutrices bi-
ingues une série de circulaires expli-
quant les conditions . du Concours de
1944 ét demandant la “liste: des élèves
äe chaque école: classés par grades. Les
membres de notre. personnel: “enseignant
qui n'auraient pas ‘reçu Ces. circulaires
sont priés d'écrire au Secrétaire du Co-
mité dû Concours. Tous sont priés d'en-
voyer les renseignements demandés le
plus tôt possible afin de faciliter l'or-
ganisation du Concours.. :
Assemblée de l'Exécutif
La prochaine assemblée de l'Exécu-
tif de l'AC.FA. aura lieu le mardi
soir, 7 mars, à 7h45, à la Survivance.
Semaine de la Fierté Nationale
Le Société St-Jean-Baptiste de Qué-
bec, conjointement avec le Comité Per-
manent de la Survivance Française en
Amérique, organise, cette année enco-
re, une Semaine de Fierté Nationale.
Où? dans toutes les écoles françaises
et bilingues du Canada et des Etats-
Unis.
Quand? du 19 au 25 mars. Le mois de
__ mars est consacré à saint Joseph, l'un
| des patrons du Canada français, et il
rappelle la mort glorieuse des Martyrs
Canadiens Saints Jean de Brébeuf et
Gabriel Lallemant.
Comment? par la glorification des
femmes héroïques qui ont fait notre
race et qui la maintienne vivante. En
glorifiant la femme canadienne-fran-
çaise, nous entendons rappeler cette
vérité fondamentale de notre Histoire
que le. Canada français s’est édifié au-
tour du foyer, dont la femme est l'âme
et la gardienne. Nous voulons exalter
la femme canadienne-français, com-
pagne de toutes les heures, source de
vie, éducatrice, femme de tous ‘les ta-
lents et de tous les métiers, élément de
courage et dé stabilité. Nous voulons
exalter ‘aussi la légion admirable de
nos maîtresses d'écoles, dispensatrices
É de lumière, de nos gardes-malades, dis-
à pensatrices de charité, de nos’ femmes
MR d'oeuvres qui se dévouent partout où il.
Ë y à du bien à faire.
Pour faciliter l'organisation de cette.
M Semaine de Fierté Nationale, le Comi-
Été Permanent a publié un calendrier
et une brochure explicative, que l'on
pourra se procurer au Comité du Con-
NO cours de Français, La Survivance,.
| 10010-109ème rue, Edmonton.)
Le Sense .
=
D
Te rm
L ELLE EL 1
: OBSERVATOIRE
SURUUE
Chômage et agriculture -
La semaine dernière plus de 1000
mineurs, sans travail, ont paradé dans
les rues de Drumheller, en signe dé
protestation. (26 février).
à Environ 1000 autres employés se-
: ront sous peu renvoyés, faute de tra-
| vail, du terrain d'aviation à Namao.
Au 28 janvier 1944, il y avait en
Canada 69,868 demandes de travail,
h dont bon nombre de chômeurs.
É À la Côte du Pacifique, de temps à
autres, on renvoie des ouvriers des
chantiers maritimes, faute de travail.
É C'est un ‘signe des temps! Le
‘boom’ actuel du travail de fuerre ne
peut pas durer toujours.
Nos cultivateurs qui sont tentés de
Auuitter la terre feraient bien d'y pen-
Rser deux fois, s’ils.ne. veulent pas ê-
kire demain dans le chemin.
; restez-lui fidèles.
Il faut ruratiser Pen:
‘ seignement
fignement primaire . dans nos écoles
e rang est la condition première de
+ J.-Donat : Dufour, : professeur à
cole Normale de ‘Sherbrooke. M.
Dufour
. Abmid
1-7 17
Le LUI Ve
les agronomes de la province. ..- :
griculture: doi
: Le terre.vous sera. toujours fidè-
mor
" Québec. — La. suralisation de l'en-;
otre survivarce nationale, a déclaré.
conférencier invité
un dîner-causerie de.la corporation
Ra déclaré ‘qu'un'‘bon. professeur.
avoir l’âme.vérita-
ment terriénne et. savoir communi-:
er:à.ses S élèves son:amour' dela. ter-]
et affirme “qu'aucun Allemand n’y était présent”
: LONDRES.— Le Pape, dans un message à la radio du Vatican,
a dit que Le Caire et Athènes ont été épargnés à la suite d’un
accord entre les belligérants, et qu’il n’y a pas de raison pour
qu'on ne fasse pas de même pour la ville de Rome.
- “Rome est toujours, en dépit de la guerre, un centre religieux”,
dit le Pontife. Rome devrait être épargnée comme l'ont été les
monuments du Caire et d'Athènes.
“L'abbaye du Mont-Cassin a déjà été détruite.”
NEW-YORK.— L'archevêque de New-York, S. Exc. Mgr Francis
J. Spellman à déploré le bombardement de Castelgandolfo, la ré-
sidence d'été du Pape et a dit qu’il espérait que la ville de Rome
n'aurait pas à subir de pareils assauts.
Concluant son allocution à
l’occasion de l'anniversaire de
George Washington, l'archevêque à dit:
“Je dois déplorer le fait que
les forces armées de notre pays
ont bombardé un territoire neutre, la maison de notre Saint-Père
à Castelgandolfo, où des personnes sans abri s'étaient réfugiées,
selon le secrétaire d'Etat du Saint-Siège.
Aucun soldat allemand
n'avait été admis dans les limites du territoire neutre et il n'y
en à pas plus aujourd’hui qu'avant le bombardement.”
Chronique politique
Les crédits de guerre discutés à Ottawa:
l'Alberta veut obtenir sa Banque
Parmi les événements importants de
la vie politique canadienne, il convient
de souligner le débat qui a lieu actuel-
lement à Ottawa, sur les crédits de
guerre. Le colonel Ralston a eu à ré-
pondre à maintes demandes d'explica-
tion, au cours des derniers jours. Le Ma-
jor Power, ministre de l'Air, doit à son
tour, fournir de multiples renseigne-
ments avant que les crédits de l'aviation
soient votés. C'est ainsi que l'On ap-
prend que l'aviation canadienne aura
besoin au cours de la prochaine année
aviateurs canadiens sont transférés
de 26,000 nouveaux enrôlés. Plusieurs
dans l'aviation anglaise mais continue-
ront à être payés par le Canada. |
“Radio
La De de Radio-Canada est
venu de nouveau devant le Parlernent.
Plusieurs deputés ont violemment criti-
qué son administration. On se plaint
d'ingérence politique. Le général La-
Flèche a fait une mise au point déga-
geant la responsabilité du gouverne-
ment. Il a en plus déclaré qu'il annon-
cerait sous peu la nomination d'un nou- |
veau président de Radio-Canada.
Une passe d’armes a eu lieu entre le
général LaFlèche et M. Coldwell chef
de la C.CF. Le ministre ayant affirmer
que la C.C-F. était un parti National-
Socialiste, M. Coldwell lui a demandé
de retirer ses paroles, car il ne voulait
pas être considéré éomme un Nazi. Ce
petit duel n’a pas eu de suite.
En Alberta
Pendant ce temps, en Alberta, la ses-
sion continue des plus’ actives. L'une
des surprises de .cæs derniers temps,
c'est la démarche faite à Ottawa par le
gouvernement Manning, afin d'obtenir
la permission d'établir une Banque Pro-
vinciale. Au même moment, un député
= [libéral de Vancouver, M. McGeer, con-
‘damneit dans un discours à Ottawa,
Île système actuel de Banque. Il pré-
tend que la fondation de le Banque du
Canada, il y a quelques années, n'est
qu'un premier pas, mais insuffisant.
I faut d'après lui que le gouvernement
prenne le contrôle absolu de la mon-
surviendra de ce débat.
Discours de l'Hon. Maynard
Les derniers jours ont été marqués
à Edmonton par un discours de l’Hon.
L. Maynard, c'était son premier discours
en chambre depuis sa nomination com-
me procureur général, Il 2. répondu aux
SR ducs
Walker, en disant que deputs 8 ans, le
gouvernement avait diminué la dette
Noms des gagnants |
mirage: . hébdomadaire en fa-
veur des abonnés dont l’'abon-
nement est en règle.
Gagnants de. cette semaine:
‘ M. Georges Lavoie,
Legal, Alts.
M. l'abbé IN. Lévesque, -
| Ste-Rose de. -Polarie, PQ.
‘’Emélie Tremblay,
:Falher, Alta. |
‘Vancouver: C C..
‘Chacun dè: :CES: gagnants .r recevra: ‘un.
‘aïbum dela Bonne gen.
“prenant | trente. chansons: .
com
naie. I1 est difficile de prévoir ce qui
critiques du chef de l'opposition, M
Mie G: “Bésuille, a D
+ Let. retirée. _.
de $8 millions de piastres.
Le gouvernement de l'Alberta vote
au cours de cette session une loi pour
permettre l'hospitalisation sans frais,
pendant 12 jours, pour les mères à la
naissance de leurs enfants.
Une autre loi, votée en troisième lec-
ture défend désormais la vente de terres
aux Mennonites.
Petites Nouvelles politiques
Au 31 décembre on avait payé en
assurance-chômage la somme de $929,-
219.
Æ +
Selon le ministre du Travail Mit-
chell il y avait au 26 janvier 1943 un
total de. 95,799 chômeurs contre 69,868
au 28 janvier 1944.
Æ + +#
T. L. Church, Prog-cons. de Broad-
view, a présenté hier à la Chambre un
bill pour permettre aux marins, soldats
et aviateurs de voyager gratuitement
à bord des chemins de fer à la con-
dition de le faire en uniforme.
+ + %
7,122 objecteurs de conscience font du
service autre que militaire et de ce
nombre il y à 80 pour cent de fils de
cultivateurs. Plus de 7000 font de tra-
vail dans leurs propres provinces.
+ + #
Ii en coûte en moyenne $911 pour en-
trainer les élèves de l'aviation à partir
de l'école élémentaire.
Æ % *
Le ministère des Munitions a fait
savoir que l'on avait négocié à nouveau
les contrats conclus avéc 67 manufac-
tures de façon à réduire les profits.
L'Allemagne tente de signer
la paix avec nous, dit Staline
Londres. —— Toutes les tentatives
allemandes pour semer la discorde
parmi les Alliés sont vouées à la
faillite, a dit Staline.
Le dictateur. de’ Russie parlait au
peuple russe à l’occasion du 26e an-
niversaire de l'armée rouge.
Le régime hitlérien sera. sans es-
pérance aucune lorsque le gros des
forces de nos alliés entreront-en ac-
tion: Staline ajouta que les trois
quarts du territoire russe envahi ont
été libérés. .
Staline dit que: les diplomates ab
lemands . essayent: sans cesse de si-
gner une paix. séparées avec nous et
quelquefois avec nos ‘alliés.
\
| Première messe sur Yisle :
de Kisi Kiska
On entend souvent Er des. il
dats canadiens en garnison à Kiska, |.
une ‘des îles du groupe des Aléoutien-
hes. Il paraît que le R. P. A.:-M. Tes-
sier, o.m.i. aumônier des : soldats. ca-
nadiens français. de ‘cette garnison, a
.1|été le premier prêtre catholique à di-
re la‘messe dans. cette Île perdue dans
r Océan Pacifique. : :
; Mort de Mme se .
: Mme: Gandhi
de: 18-ans. Elle
TI HÉESE ES 20 Panel F——
|
Sa Sainteté Pie XII célèbre, le 2
mars, l’anniversaire de son élection au
Souverain Pontificat. C’est en 1939
qu’il fut choisi pour être le Père com-
mun de tous les fidèles. Ne manquons
de prier pour lui, au milieu des épreu-
ves qui l’atteignent si ADIEU
ment.
2
Récentes nominations
francaises
L’honorable Willie Comeau, dépu-
té de Digby depuis 87 ans, remplis-
sait les fonctions de premier ministre
de la Nouvelle-Ecosse en l’absence de
l'honorable A.-S. MacMillan en voya-
ge dans les. provinces de Québec et
d’Ontario. C'est la première fois qu’un
Acadien remplit ce poste en Nou-
velle-Ecosse. .
Le docteur J.-E. Blanchard vient
d'être élu maïîre de la ville de Char-
lottetown. C’est la première fois qu’un
Acadien est choisi comme premier.
magistrat de cette ville.
Tout récemment les contribuables
de Campbeliton brisaient de vieilles
traditions et élisaient un maire de
langue française.
L'honorable premier ministre King
aura-t-il lui aussi le bon sens de re-
connaître l'existence d’une minorité
méconnue et de nommer un sénateur
de langue . française peur l'Ile du
Prince-Edouard?
Mercredi, le 16 février, nous avions
dans lauditorium de notre école la
de visiteurs distingués, tels que les RR.
=
_ [cause de ses opinions extrêmement
anti-nazies, a révélé une information
° NO. 17
Mise en garde de Mer Sheen
contre le plan communiste
Arrestation de: son Em. us
cardinal Hlond
1 “Londres Sox Eminence le cardinal
August Hlond, archevêque de Polo-
gne, a été arrêté récemment par les
Allemands à Paris, apparemment à
privée parvenue à Londres.
La question de la
radio dans l'Ouest
Québec. — “Un: des problèmes les
‘|plus cruciaux pour nos frères de l'Ou- |
est c’est celui de la radio. Après sept
ans de démarches et de réclamation
à Ottawa, nos compatriotes ont obte--
nu à peine une heure de programmes :
français par jour, de Radio-Canada.
C'est ce que déclarait M. l’abbé P.-E.
Gosselin, de Québec.
Alors que dans la région de Qué-
bec, où la population anglaise n’at-
teint pas 5 pour cent, Radio-Etat
double ses programmes afin de four-
nir de l’anglais à coeur de jour à la
minorité, nos frères de l’Ouest qui
forment 7 p.c. de la population des
Prairies sont à la portion congrue”,
a ajouté le secrétaire du Comité Per-
manent de la. Survivance française
en Amérique, au cours d’une confé-
rence intitulée: “Nos frères de ’lOu-
est”.
Cette soirée patriotique et musica-
le avait lieu au Palais Montcalm, à
Québec sous la présidence conjointe
de Maxime Marion et Frédéric St-
Pierre, respectivement président des
Conseils Notre-Dame du Chemin et
St-Sacrement.
Cinquième réunion annuelle de la Caisse
Populaire Catholique de St-Paul
Le R.P. Routhier nous adressa des pa-
roles d'encouragement. Il nous laissa
cinquième assemblée annuelle de notre voir cependant que notre Caisse Scolai-
Caisse Populaire. La salle était remplie |re allait en diminuant et qu'il nous
fallait trouver un moyen efficace pour
PP. Routhier et Leduc; M. l'abbé Mail- lenseigner et faire pratiquer l'épargne
loux de Lafond, M. 1. Hébert et un aux enfants.
[nombre considérable de membres et de| M. l'abbé Mailloux de Lafond fous ex-
ipliqua en quelques mots le pourquoi
visiteurs.
Notre président M. Ed.. Duchesneau
Era la bienvenue à tous les assis-
|tants, après quoi M. Th. Frigon notre
séc.-trés. nous donna le rapport de
l’année 1943. Les chiffres nous montrè-
rent bien que notre Caisse progresse |
de tous ses membres. Messieurs Ca-
mille Charron et Ed. Desmarais nous
donnèrent les rapports sur les ‘activités |
des comités de Crédit et de Surveillan-
ce. respectivement.
Î
|
des progrès rapides réalisés par la cais-
se populaire St-Louis de Lafond. Il re-
mercia avec coeur M. Thomas Frigon
pour l'aide qu’il leur apporta, surtout
dans la tenue des livres.
M. Laurent Hébert qui était avec nous
contfnuellement, grâce à la coopération | {pour l'occasion félicita la Caisse de St-
Paul pour ses belles oeuvres, et en par-
ticulier pour la fondation d’un petit
journal. “Tous les membres devraient se
ifaire un devoir de s'abonner à cette
revue au taux de .50c par année”.
“Il faut éduquer le peuple! nous dit-
‘M. Aimé Van Brabant fut nommé jil. Organisez des Cercles d'étude et
par-élection au comité des Directeurs. |scrutez à fond les bienfaits que peu-
MM. Ed. Duchesneau et Thomas Fri-|vent vous rendre votre Caisse POpulai-
gon furent réélus comme directeurs lre, Un proverbe dit qu’un homme aver-
ainsi que M. Camille Charron dans le|ti en vaut deux; ayez donc à coeur
comité de Crédit et .M. Ed. Desmarais d'être des sages, pour que vous puissiez
bant fut adjoint au L'COARE de Surveil-
lance.
:
=
éolo
comme vice-président. M. J. Van Bra-|juger des choses sous .un regard con-
naissant”.
(suite à la page 8)
|
slce fait historique en déclarant: “La
|
Moscou est opposé
posé au r régime d'Hitler
maïs non pas à la politique nazie
“Le plus grand danger actuel n’est pas le bolchevisme mais ce
qu'on peut appeller
- Monseigneur F. Sheen
Immédiatement après la clôture de
la conférence de Québec M. Roosevelt,
M. Huli, M. Churchill, M. Bracken se
| sont appliqués à louanger la Russie
dans leurs discours. C’est lorsqu'on est |
malade que. l’on parle le plus de sa
santé; ainsi tout ne doit pas être bien |
le long de la Volga, puisqu'on parle
beaucoup de la Russie. Ces discours
furent extrêmement diplomatiques, à
ï part de celui de M. Bracken, ministre
d’information anglais, qui jeta au vent
Russie Soviétique n’a jamais brisé sa
Iparole”. Dorothy Thompson s’en fit
l'écho: “La Russie n’a certes jamais
manqué à sa parole ni n’a changé sa
politique”. La nation, plus attentive
aux faits, mais attentive à ne pas tout
dévoiler, ajouta: “La Russie en géné-
ral a honoré ses traités”.
Un autre Munich?
Pourquoi de tels individus ignorent-
ils que la Russie fut la première à si |
gner le pacte Kellogg et une des pre-
mières à le briser dans son combat
armé contre la Chine, en 1929, à pro-
pos du chemin de fer chinois? Pour-
quoi rester silencieux sur les traités
brisés avec la Finlande, Latvie, Li-
thuanie, Estonie et la Pologne? Pour-
quoi la glorification de Stalin au dé-
pend des faits dans cette regrettable
vue “MISSION TO MOSCOW” qui
aurait due être intitulée: SOUMIS-
SION A MOSCOU? Pourquoi se re-
courber en arrière pour plaire à la Rus-
sie avec la peur de l’offenser? Evi-
dement parce que la Russie est une
alliée et que l’unité dans les armes
est essentielle.
#
Mais quand une telle unité est née
d'un aveuglement de faits historiques |
il se cache en elle un grave danger
psychologique, ca.d., la pacification.
Ne commençons-nous pas à prendre
la même attitude envers Moscou que
nous tenions à Munich en 19897?
Serait-il possible qu'après avoir ac-
cordé demande après demande à
Hitler, pour empêcher la guerre, de
même maintenant on satiferait . les
demandes de Stalin pour empêcher
un conflit avec lui?
A Munich le monde fut saisi par la pa-
ralysie d'esprit; il n'osa pas refuser
Hitler et jeta les armes en disant:
“Que pouvons-nous faire”? Aujourd’-
hui le monde semble agir de la même
façon envers la Russie, E n ce moment
là Hitler voulait la Czechoslovaquie
et on le pacifia. Aujourd’hui Stalin
veut les Etats Baltes. Sera-t-il paci-
fié? Chamberlain fut condamné pour
avoir été à Munich; un jour viendra-
t-il où l’on condamnera de nouveaux
Chamberlain d’aller à Moscou ?
Ceux qui blâmaient Chamberlain pour
le premier Munich sont les mêmes qui
aujourd'hui voudraient pacifier Sta-
lin en lui accordant ses demandes. Le
cas de la Pologne illustre bien cette
pensée. Ce glorieux pays appellé par
Pie XI “le bastion de la chrétienté en
Europe” est maltraité et calominié
-[commie préparation à sa reddition aux
soviets. Quand un homme désire se
. {justifier pour tuer son chien, il dit
qu’il a la râge. On prépare la Polo-|nazis, mais parce que Hitler les a tra-
gne à la tuerie, alors que peu de per-|hi. C’est Hitler qui est dans le tort,
|
sonnes (croyant encore à la justice)
se demandent pourquoi les richesses
de ces Etats seraient remises à Sta-
lin, comme les richesses de la Czechos-
lovaquie seraient remises à Hitler ?'si
nous faisons cette concession, alors
n'aurons-nous pas fait de Moscou le
deuxième Munich, .et ainsi préparé la
3ème guerre mondiale?
Elément politique
Le problème de la Russie en rela-
tion avec la paix mondiale implique
: [deux éléments, l’un politique et l'autre
-Marie Desmarais, OP. docteur en philosophie,
et diplômé de J'Université ‘de Paris, préchera
:carèm à Radio-Canada. Le Père Desmarais. a intitulé
nes: “Pourahot êtes-vous chômeurs”.
osent. amis. ‘lorsaw’ils. tronvèrent un
| plus grand’ ennemi: Jésus-Christ. Ac-
tuellement Hitler et Stalin' sont en- |:
cäins. ‘du groupe. ont-éêté internés: à Ba-
. religieux.
D'abord, le problème politique ou
international. Deux ans avant le trai-
té de. VAllemagne et la Russie, dans
la radio je disais; “Hérode .et Pilate
{étaient, ennemis .acharnés,. mais” de-
nemis, mais leur inimitié ‘est: süper-
cielle, car: leur idéologie : -est. essen-
tiellement' là même; tous ‘deux “haïs-
jé sent la religion. Le > jour n'est: ‘peut-ê-
une causerie à Détroit et plus tard à
le communazisme”
tre pas trop éloigné que comme un au-
tre Pilate et un autre Hérode ces deux
dictateurs feront la paix sur le corps
déchiré et saignant du Christ”. Tout
cela en 1937. Et le jour est venu
quand la Pologne, comme un autre
Christ, fut crucifiée entre deux vo-
leurs. j
Cette amitié entre Stalin et Hitler
fut brisée à la surprise de Stalin, car
H.-C. Cassidy nous dit que personne
s'attendait à une telle chose, ni les
étrangers ni même les chefs soviéti-
ques. La presse et la radio de Moscou
dénoncaient encore les “warmongers”
Anglo-Français et la deuxième guer-
re impérialiste mondiale. Les aver-
tissements des Etats-Unis et de l’An-
gleterre au sujet de Hitler étaient dé-
noncés comme essais 'de provoquer la
rupture entre Stalin et Hitler.
En ces jours Stalin trouvait du
temps. pour se rendre aux gares a-
fin de rencontrer les fonctionnaires
allemands et japonais. Cette attaque
était si peu attendue qu'au moment
où Hitler déclara le guerre à la Rus-
sie tous les chef militaires étaient
en vacances.
Cette guerre entre la Russie et
l'Allemagne est un intermède entre
“la paix”, comme l'armistice de 1918
le fut pour ces guerres. À moins que
les Anglais et les Américains n’enva-
hissent les Balkans (ce que Stalin ne
veut pas), ou à moins que les forces
alliées ne soient les premières rendues
à Berlin, ou a moins qu "un grand mi-
racle n'arrive, ce serait n'être que réa-
liste de s’attendre à voir de nouveau
l'Allemagne et la Russie signer un
autre traité de paix et de s'embraser
dans un baiser de mort à l’Europe et
au monde. -
Union des soviets et Nazis
Les raisons d’attendre une telle é-
ventualité sont les suivantes:
1. Il] n'y a aucune différence essen-
tielle entre l'idéalogie nazie et le com-
munisme ou même avec le fascisme.
Tous trois admettent que la collectivi-
té est supérieure à la personne. La
seule différence superficielle est que
le nazisme prétend que la collectivité
est la race tandis que le communisme
dit que c’est la classe, et le fascisme
que c’est la nation. C’est grâce à la
propagande et le manque de pensée
que nous semblons oublier leurs iden-
tités fondamentales. Le nasisme et le
communisme par leur nature anti-Dieu
anti-humain, anti-démocratique. Com-
me les oiseaux de même plumage se
tiennent toujours ensemble, il ne fau-
drait pas être surpris si un jour Rib-
bentrop s’envolait de nouveau vers
Moscou où Stalin le recevrait comme
la première fois avec ces mêmes mots:
“Notre amitié est aussi profonde que
le sang”. Ainsi sous leurs chemises le
nazisme et le communisme ne sont
que le même personnage.
2. Cette unité idéalogique se démon-
tre bien par la classification de la
Russie envers ses prisonniers: a- com-
munistes, b- nazis, c- catholiques et
démocrates. La Russie traite les com-
munistes allemands comme étant des
siens. Les nazis se font dire qu’ils
sont méchants non parce qu’ils sont
(suite à la page 8)
Nouvelle échange de
— prisonniers
Tru (Espagne). — Le premier de
trois trains d'échanges de prisonniers
de guerre, amenant 36 aviateurs amé-
ricains blessés, a traversé la frontiè-
re française, en route pour Lisbonne.
- Plus de 300 diplomates, des mern-
bres de la Croix-Rouge, des journa-
listes et des non-combattants des E-
tats-Unis et des autres républiques
des Amériques sont attendus à bord de
ces trois trains en: ‘échange de natio-
nâaux allemands à" Lisbonne. ls re- :
tourneront dans leurs pays à bord. du …
navire suédois ‘Gripsholm.
On croit que la: plupart: des Améri- 5
de depuis novembre - ‘1942: alors : que
les ‘troupes ‘ nazies, 8 Seeupérent. le sud FA
dé’ da re. Ur
EL]
s
e
PAGE 2
La Survivance
Hebdomadaire subie tous les mercredis à 10010-109e rue,
Edmonton, Alberta
fondé le 16 novembre 1928
Journal indépendant en politique et entiérement con-
sacré à la cause religieuse et nationale.
B.-E. Breton, O.M.I. Rédacteur en chef
J.-A.. Gaudet, O.MI., Assistant-rédacteur
PRIX DE L'ABO:
per an:
NNEMENT: Provinces de l'Ouest #2.00
Etats-Unis et Québec, 82.50 par an; Europe
$3.00 par au.
Organe Officiel de ‘L'Association Canadtenne-Françailse
HUE de j’Aïberta”
MERCREDI LE 1 MARS 1944
Semaine de la Fierté Nationale
Depuis quelques années, le Comité Perma-
nent de la Survivance Française organise ce
qu'il a été convenu d'appeler “la Semaine de
la Fierté nationale”. Cette année la date en
a été fixée en mars, du 19 au 25, et le thème
sera “l'hommage aux mêres canadiennes”.
Ce n'est pas sans une raison sérieuse que
l'on à pris cette décision. On assiste, de nos
jours, à de violents assauts contre nos foyers.
La famille, institution divine, est ébranlée de
toutes parts. On en peut citer de nombreu-
ses preuves. Par exemple, si des époux ont
un ou quelques enfants, il leur est à peu près
impossible de se trouver un loyer dans nos
villes; mais s'ils ont un chien cela est diffé-
rent.
Un projet de loi a été introduit afin d’ai-
der, par des allocutions familiales, les foyers
qui ont des enfants. Nos gros journaux “é-
pais” veulent restreindre ces allocutions, sous
prétexte qu'elles feraient tort à ceux qui ne
veulent pas avoir beaucoup d'enfants.
Depuis la guerre, on 2 fait en certains mi-
lieux une propagande excessive pour jeter la
femme en dehors du foyer. Et l'on a vu des
mères attirées par l’'appas de l'argent, aban-
donner leurs enfants à des mains étrangères,
ou les laissèr vagabonder dans la rue. Résul-
tat: augmentation de la criminalité juvénile
dans tout le pays.
Voilà des cas qui sautent aux yeux. Il y
a aussi la lente dissolution de la famille, au
contact de cette atmosphère protestante et
anglicisante dont nous parlions la semaine
dernière: relations sociales, lectures de jour-
naux anticatholiques et antifrançais, radio,
école, etc; tout cela finit par former, ou
mieux par déformer l'esprit, sans que l’on
s'en aperçoive. Le danger est d'autant plus
grand que l’on s’en rend moins compte.
C'est pour remédier à cet envahissement
que le Comité Permanent de la Survivance
vient de lancer sa Semaine de la Fierté na-
tionale, et qu'il nous demande tout particu-
- lièrement de mettre à l'honneur “les mères
canadiennes” qui sont l'âme, la base, le cen-
tre du vrai foyer. Ji veut par cet "exemple
refaire l’esprit qui manque à tant de foyers.
Du 19 au 25 mars, à travers toute l’Amé-
rique, d’un océan à l’autre, on célèbrera cette
semaine, au foyer, dans les écoles, à la radio,
dans les journaux, Ne manquons pas nous-
mêmes de nous unir à cette célébration.
“Le mot d'ordre est lancé. A chacun de
le mettre en pratique, d'apporter sa part
d'idées pour que la Semaine de la Fierté na-
tionale marque une date dans l'existence de
notre peuple, un retour aux préoccupations
fondamentales des ancêtres: la terre, le foyer,
Pécole et l’église. La terre et le foyer qui
donnent vie et force à l'enfant; l'école et
l’église qui l’acheminent vers ses ultimes
destins.”
P.-E. Breton, OM.
Avez-vous payé votre abonnement?
C’est une de nos rares sources de reve-
nus, et nous comptons que vous nous
aïderez à à maintenir le journal, en pay-
ant votre dû dès maintenant. Ne re-
mettez pas à demain: nous en avons
besoin aujourd’hui.
2 * +
RE OR
En lisant les journaux
en TR SUR EE
RE Rens
Réponse à ceux qui critiquent les
familles nombreuses
Une race humaine est faite d’abord
d'hommes. On ne bâtit pas l'avenir d’un peu-
ple simplement en élevant des chiens ou des
perroquets cu en manipulant de l'or. C’est
une vérité de la Palice. Mais ce sont ces vé-
rités-là que l’on méconnait le plus ordinaire-
ment. La solution première à nos problèmes
nationaux n'est pas dans les parlements ni
sur les champs de batailles. C’est autour d’un
berceau qu'il la faut chercher, dans le rayon-
nement du petit être qui sourit à la vie et qui
tient entre ses mains potelées ce qui est essen-
tiel à un peuple: son avenir.
Orientation nouvelle
. Garder à la campagne les fils et les filles
de cultivateurs n’est pas chose facile; il faut
pour cela le concours conjugué de la famille,
de l’école et des pouvoirs publics. S'ils aiment
réellement la terre, la vie à la Campagne, les
parents s ’emploieront à pratiquer au sein du
foyer les vertus familiales, la pratique de l'é-
. Conomi£ et de l’énargne. Ts verront à confier
à leurs enfants, dés leur bas âge, des occupa-
tions particulières,
Ts sauront les intéresser en leur faisant
connaître le pourquoi des choses, en les ren-
.Seignant sur les divers phénomènes qui les
entourent, en les dotants d’une: culture, c'est
à-dire d'un amour. prenne des choses de
Ë ” RTE RS A RE EE OR PE UP REC EEE
: par nos OS E voisins. :
la terre.et par là, en leur faisant goûter le
travail qu'ils feront. Il est impossible de s’at-
tacher à une besogne à moins de l'aimer réel-.
lement, d'y mettre ün peu de sa personne, de
son génie. C'est pourquoi les arts et métiers
domestiques doivent faire partie intégrante
de l'agriculture mode-de-vie. S'il est néces-
saires de réaliser un certain montant d’ar-
gent comptant pour faire honneur à ses obli-
gations, il ne faut quand même pas faire de
l'argent un but, créer chez les enfants l’ap-
pât du gain, l'ambition déraisonnée du mieux-
être. Les parents prêcheront par l'exemple,
ils enseigneront à leurs enfants le sens réel
de la vie qui consiste d'abord dans la conti-
nuation de l'oeuvre du Créateur, dans l'admi-
ration et la préservation des biens terres-
tres. C.-E. Couture.
Une opinion anglo-canadienne sur
Pimmigration
Le Droit.-—-I ne faudrait pas croire que
l'opposition à l'immigration se manifeste
uniquement dans les milieux canadiens-
français. Depuis plusieurs mois, les organes
de l'Association des Canadiens de naissance,
dont la majorité des membres est de langue
anglaise, réfutent. avec soin les divers argu-
ments présentés par les partisans de l’im-
migration. Des députés anglo-canadiens ont
tenu, sur cette même question, des propos
très sensés, et plusieurs journaux de langue
anglaise ont déclaré qu'il est imprudent de
parler d'immigration à l’heure.actuelle, avant
même de connaître l'étendue et la gravité
des problèmes économiques que nous aurons
à régler au lendemain de la guerre.
. Dans son édition du 19 février, le “Times”
de Moncton, NBr., fait remarquer qu'il ne
sert à rien de spéculer sur le nombre d’habi-
tants que le Canada pourrait abriter, lorsque
l'histoire du passé nous apprend que les Etats-
Unis ont attiré jusqu'ici une partie de l'élite
de notre population. :
Trop de gens, peut-être bien intention-.
nés, passent leur temps à faire de grands
projets d'immigration et à décrire tout ce
que le Canada devrait entreprendre pour at-
tirer de nouveaux citoyens. Ne vaudrait-il
pas mieux, ajoute le journal de Moncton,
nous efforcer d'accroître la prospérité de
notre pays afin que tous les Canadiens puis-
sent y vivre convenablement et ne soient
pas tentés d'aller chercher fortune ailleurs?
Inquiétons-nous moins des étrangers et pré-
occupons-nous davantage de notre propre
sort, de celui de nos enfants et des généra-
tions futures. Ch.G.
Les allocations familiales et les
familles nombreuses
Le Droit—M. James Sinclair député li-
béral de Vancouver-nord et officier de l’avia-
tion, s’est élevé, à la Chambre des communes,
contre ceux qui prétendent que la politique
d’allocations familiales ne profitera qu'aux
Canadiens français, qu’elle est un stratagè-
me pour gagner des votes dans la province de
Québec et pour encourager la natalité chez
les Canadiens français, au détriment des au-
tres groupes de la population. L'institution
des allocations familiales est une heureuse
initiative qui devrait aider toutes les famil-
les canadiennes, quelle que soit leur origine
ethnique. On ne devrait pas reprocher aux
Canadiens français d’avoir des familles nom-
breuses; ce sont plutôt les familles qui ont
peu d'enfants qui devraient être l’objet de
nos critiques. Un programme de natalité au
Canada vaudrait beaucoup mieux, à ajouté
M. Sinclair, que tout projet d'immigration,
massive ou sélective.
Nous espérons que, lorsque la question
des allocations familiales sera discutée à son
mérite, les députés de langue anglaise, com-
me ceux de langue française, tiendront à dé-
fendre les droits de la famille chrétienne, de
la famille normale, c’est-à-dire nombreuse.
Ch. G.
Notre publicité à l'étranger
Le Devoir—M. Wiiliam-F. Reid, de Cal-
gary, président de la Chambre de Commerce
des jeunes du Canada (Canadian Junior
Chamber of Commerce), était de passage à
Montréal ces jours derniers, à la suite d'une
tournée de dix jours aux Etats-Unis.
Il est revenu de New-York, de Washing-
ton, de Boston, Ge Minneapolis, avec une fou-
le de notes qui feraient le sujet d’une fort in-
téressante série de. conférences.
M. Reid a été recu à déjeuner par un
groupe de jeunes hommes d’affaires de Mont-
réal et il n'a pas manqué de faire certaines
révélations édifiantes sur le travail de notre
service de propagande aux Etats-Unis.
A Minneapolis, dit M. Reid, j'ai causé
pendant plus d’une heure avec le maire de la
ville, qui semblait fort heureux de se rensei-
gner sur le Canada.
La “nouvelle” qui a le plus surpris ce bra-
ve homme de maire, selon M. Reid, ce fut
d'apprendre que d’authentiques Canadiens se
battent en Italie, Cet homme était convaincu
qu'il n'y avait que des Anglais et des Améri-
cains dans la péninsule italienne et il n’était
pas loin de croire que les Canadiens se con-
tentaient de faire la bombe en Grande-Bre- :
tagne.
Après trois années de participation. :
c'est encourageant.
A Washington, M. Reid voulut envoyer
un télégramme à Ottawa. Il se présente alors
au guichet, dicte son message et donne cette :
adresse: Ottawa, Canada.
“Ottawa, lui demande la jeune: fille, est-
ce une ville‘ou une province?” “C'est pour.
2. comme. votre Washington”, répond. M.
ei
L'opératrice ne fut. nullement convaincue
Len de 4
et-clle Sffirné que ïc:télécramime ñe se ren
drait jamais avec la seule mention: “Ottawa”.
‘Le président dé la Chambre. de’ Commerce des
jeunes du Canada dut se- résoudre” : “ajouter
“Ontario”.
Que c’est. agréable d'être ainsi connus :
Pierre Laporte:
nn
Survivance
#
Le “Centre Français”
Texte de la causerie de .l’'Hon. L.
Maynard, au poste CKUA, sous les
auspices de la Société d’Enseigneé
ment Postscolaire.
Dans une causerie donnée à Radio-
Canada le 5 décembre 1942, intitulée
“La Coopération Facteur de Survivance
Française”, le Révérend Père Georges
Henri Lévesque, OP. Président du
Conseil de la Coopération de la Pro-
vince de Québec et Directeur de l'Ecole
des Sciences Sociales de l'Université
Laval, déclarait que la Coopération est
un puissant facteur de Survivance
observer, dit le Père Lévesque, que
“pour survivre un peuple a besoin de
prospérité, de liberté, de solidarité et
de personnalité”. RE
En ce qui concerne la question de
personnalité le Père Lévesque nous dit
que “sans elle un peuple ne peut s’im-
poser aux autres et se faire respecter.
Plus les individus qui composent un
peuple se préoccupent de développer
leurs capacités et leur fierté person-
nelle, de devenir des caractères, d’ac-
quérir des connaissances, plus ce peu-
ple à des chances de survivre et de sur-
vivre triomphalement”.
Enfin, le Père Lévesque nous dit que
“la coopération est merveilleusement
outillée pour assurer à notre peuple ces
quatre grands moyens précieux de sur-
AVANCE <
Se faire respecter
Je commence cette causerie ce soir
par ces paroles du Père Lévesque, par- |
ce qu'elles expriment si bien un des
principaux facteurs de notre Survivan-
ce comme. Canadiens Français, la ca-
pacité de se faire respecter. En effet
nous survivrons comme groupe, nous
serons considérés comme groupe, nous
exercerons de l'influence comme grou-
pe, en autant que nous nous ferons
connaitre et respecter. Lorsque le jour
viendra où nous perdrons notre fierté
nationale, ce jour-là nous cesserons
d'exister comme groupe ethnique dans
la province, |
Le meilleur moyen de développer no-
le développement de l'esprit de solida-
rité, l'esprit d'union, l'esprit de coopé-
ration. Nous avons tenté certains ef-
forts dans ce sens dans le passé, mais
nous pourrions en faire encore beau-
coup plus. Ce soir je voudrais vous en-
tretenir d’un projet de coopération qui
nous permettrait d’unir-nos bonnes vo-
lontés de même que ‘nos forces écono-
miques et contribuer à nous faire con-
naitre et respecter par les autres grou-
pes dans la Province.
Le bon travail de l’'A.C.F.A.
En 1926 on formait dans la province
{lAssociation Canadienne Française de
l'Alberta. Pendant presque 20 ans cette
association à parlé au nom des Cana-
diens Français de la Province et a tra-
vaillé pour le maintien des droits des
minorités. Nous ne pouvons trop louan-
ger le bon travail de l'Association. Le
fait que cette organisation existe, con-
stitue déjà un grand facteur, pour nous
faire reconnaître et respecter dans la
province.
Lorsque l’on fondait l'Association on
parlait en même temps d’avoir un Cen-
tre National dans la Province, qui ser-
virait de centre de rassemblement pour
les Canadiens Français lorsqu'ils vien-
draient dans la Capitale de la Provin-
cæe, centre où nous pourrions tenir nos
assemblées, nos conventions, nos con-
certs, nos soirées, nos réunions. Malgré
beaucoup de bonne volonté, depuis 1926
on n'a jamais réussi à obtenir note cen-
tre national, notre centre français, no-
tre centre à nous, dans la ville d'Ed-
monton. D'autres nationalités, d'autres
groupes ont réussi à construire un cen-
tre qui ee de monument à leur dé-
vouement, à leur initiative, à leur fier-
té, et à leur détermination de mainte-
nir leurs traditions: pourquoi pas nous?
Projet d'un Centre Français
Il y a un mois, on à soumis à l'exé-
cutif de l'A.CF.A. un projet qui nous
permettrait d'obtenir avec le temps un
centre national, un centre français,
dans la ville d'Edmonton. L'exécutif de
l'A.C.F.A. toujours désireux d'avancer
tout projet à
à formé un comité pour étudier ce pro-
jet avec l'autorisation de le lancer, si
le comité jugeait le projet réalisable,
& finalement décidé’ d'organiser le projet
sous forme de coopérative. Dimanche le
6 février on tenait une assemblée des j
Française. A cette fin commençons par
tre personnalité nationale, c’est bien par.
Canadiens Français dans la ville d'Ed-
monton, afin d'organiser. officiellement
cette coopérative. L'enthousiasme de
tous ceux qui étaient présents à l'as-
semblée garantissait déja le succès du
projet.
L'organisation
La construction d’une salle demande
nécessairement des fonds. Or nous n’a-
vons pas de fonds par conséquent avant
de pouvoir commencer à construire, il
nous faut prélever des fonds. On 2 donc
décidé de demander à tous ceux qui
désiraient appartenir à cette coopéra-
tive pour la construction d’une salle,
d'acheter une part par mois dans la
coopérative pour une période de 3 ans.
Le coût de chaque action est $400, ce
qui constitue à peu près un versement
d'une piastre par semaine, $400 par
mois ou $144.00 pour les trois ans.
Si un membre de la coopérative n’a-
chète moins que douze parts dans les
trois ans, c’est signe qu'il n'est pas
très intéressé au projet de la coopéra-
tive, et par conséquent il cesse d'être
membre et tout l'argent versé pour l’a-
chat d'actions devient la propriété de
la coopérative.
Si un membre cependant achète äou-
ze parts ou plus pendant la période de
trois ans, il reste membre de la coopé-
rative mais n’a pas le droit de vote ni
de participer aux profits de la coopé-
rative tant qu’il n'aura pas payé pour
ses 36 actions.
Décision finale
Entre le ler mars et le ier juillet
1947 on doit tenir une assemblée de
tous ceux qui ont acheté des actions
dans l'association afin de déterminer si
on doit continuer avec le projet ou
l’'abandonner complètement.
À. cétte assemblée les membres de la
coopérative doivent décider trois cho-
ses: Premièrement, si nous n'avons pas
suffisamment d'argent en main pour
la construction de notre salle; on peut
s'engager à continuer notre souscrip-
tion pour encore un an, deux ans ou
trois ans au plus. Deuxièmement, au
lieu de construire une salle, les mem-
bres peuvent décider de construire ou
d'achcter une autre propriété qui pour-
rait bénéficier les membres, mais pour
changer ce projet de la salle à un autre
projet, il faut le consentement des
deux tiers des membres présents à l’as-
semblée. Troisièmement, les membres
peuvent décider d'abandonner le pro-
MERCREDI LE 1 MARS 1944.
recteurs élus temporairement sont: Lu- |tiemment toutes.nos peines. Les Ans.
cien Maynard, président, M. le Docteur |tres sur le Thabor ne regrettent pas :
Mousseau, vice-président, M. Favoact : sans doute la peine qu'ils se sont don-
Paul-Emile Poirier, secrétaire-trésorier, née pour y monter avec le Sauveur
M. Rosaire Racette, de St-Paul, M.
Louis Normandeau, M. C.-E. Gariépy |
et M. Donat Baril Ces directeurs doi-
vent s'occuper du travail préliminaire
et lancer le mouvement à travers Ia
province. Au mois d’avril on doit avoir
une assemblée de tous les membres qui
auront souscrit jusqu’à cette date afin
d'élire les directeurs pour l’année. L'or-
ganisation est donc lancée et nous fai-
sons «appel à tous nos compatriotes de
bonne volonté de donner leur’appui à
cette oeuvre. I1 nous faut 200 membres
dans la province. Nous les voulons a-.
vant l'assemblée du mois d'avril, afin
qu’ils puissent participer à l'assemblée
générale du mois d'avril. En terminant,
Mesdames et Messieurs, permettez-moi
de vous rappeler qu'on à souvent en-
tendu dire que les Canadiens Français
n'étaient pas capables de se tenir en-
(suite à la page 3) |
Le Saint Evangile
Le 2ème dimanche de carême |
(S. Matthieu, chap. XVII V. 1 à 9.)
En ce temps-là, Jésus prit avec lui
Pierre, Jacques et Jean son frère, les
conduisit à l'écart sur une haute mon-
tagne, et fut transfiguré en leur pré-
sence: son visage devint brillant com-
me le soleil, et ses vêtements blancs
comme la neige. En même temps ils
virent paraître Moïse et Elie, qui s’en-
tretenaient avec lui. Alors Pierre dit
à Jésus: Seigneur, nous sommes bien
ici; voulez-vous que nous y dressions
trois tentes, une pour vous, une pour
Moïse, et une pour Elie? Comme il
parlait encore, une nuée lumineuse
les couvrit, et il en sortit une voix
qui dit: Celui-ci est mon Fils bien-ai-
mé, en qui j’ai mis toutes mes complai-
sances; écoutez-le. A ces paroles, les
disciples tombèrent le visage contre
terre, et furent saisis d’une grande
frayeur. Mais Jésus, s’approchant, les
toucha et leur dit: Levez-vous et ne
craignez point. Levant alors les veux,
ils ne virent plus que Jésus seul, Com-
me ils descendaient de Ia: Dane
il leur dit: Ne parlez à personne de ce
que vous venez de voir, jusqu’à ce que
le Fils de l’homme soit ressuscité
d’entre les morts.
REFLEXIONS
Jésus-Christ conduit ses disciples à
1n0S Corps
Ils reconnaissent, au contraire, qu'il
leur a fait une grâce signalé en les y
conduisant avec lui. Telle est la Loi
que Jésus-Christ a établie, et qu'il ne
cesse de nous enseigner Par ses pré.
ceptes et ses exemples. Ecoutons-le,
puisqu'il est le Fils bien-aimé du Ps.
re et la source de la vraie sagesse,
N'écoutons que lui en son Eglise, N'.
coutons ni le monde, ni le démon, ni
les passions ni quelque créature que ce
soit, au préjudice de l’obéissance qui
lui est due. Parlez-nous, ô Jésus, par
vos ministres et par votre Evangile
Faites que nous vous écoutions tou.
jours, que nous croyions fermement à
ce que vous avez enseigné, et que nous
pratiquions fidèlément ce que vous 2.
vez ordonné. Faïites-enfin que nous
vivions purs et sans tache dans l'at-
tente du jour où vous transformerez
mortels pour les rendre
semblables à votre corps, glorieux, et
leur donner part à cette félicité des
élus dont vous faites éclater aujourd”.
hui quelques traits dans Votre trans.
figuration. ‘
rs
Notre Régulateur :
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funèbres et embaumeurs
À Tél. 22222 10007-109e rue È
jet complètement, et dans ce Cas tout Jécart sur une haute montagne, afin | Bosc Lo _
l'argent souscrit par les membres, y ldy prier plus tranquillement. C’est
compris l'argent souscrit par ceux qui {Gurant la prière qu’il se transfigure,
ont acheté moins de 12 parts sera remis |Lurce que c’est du commerce intime
Faisons commissions. Portons val-
à l'avantage des Canadiens |
iavec intérêt au taux courant payé par
les banques.
Cette Co-opérative est incorporée
sous la loi provinciale du Alberta Co-
operative Association’s Act. Elle est or-
ganisée sur les principes des coopéra-
tives, sous tout rapport, y compris le
principe: un membre, un vote. Les
parts des membres peuvent être ven-
âues comme dans toute autre coopéra-
tive. L'añministration des affaires de la
coopérative sera sous le contrôle du
Département des coopératives du gou-
vernement provincial.
Le Centre Français est lancé
A l'assemblée du 6 février, une tren-
taine de personnes bdnt déjà donné
leur adhésion au projet. Les sept di-
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Après avoir élargi ces cadres, le comité
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qu’il avait avec Dieu, son Père, que
lui venait toute sa gloire. Son visage
brille comme le soleil, ses vêtements
ge, et ses disciples sont ravis à la vue
d’un si beau spectacle, image de celui
dont nous jouirons au ciel, où nous
contemplerons non seulement les
splendeurs de la sainte humanité de
Jésus-Christ, mais les richesses même
de la Divinité dans leur magnificence
et leur éclat. Tout ce qui peut nous ê-
tre accordé en ette vie n’est rien en
comparaison de ce bonheur. Ani
mons-nous par l'espérance à soutenir
tous les travaux. et à supporter pa-
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: MERCREDI LE 1 MARS 1944.
gociété d’Eriséignement Postscolaire |
La coopération elle marche |
Causerie de M. Maurice CRE
devant les membres de La Familiale.
Dans cette païtie de sa conférence
j fait voir les résultats merveilleux |;
obtenus par les coopératives de tous
genres, et comment le régime coopéra-
tif s'adapte à toùtes les activités hu-
maines. :
Lisez plutôt, voyez et comprenez.
Les coopératives d’habitation et de
crédit à l'habitation ont procuré des
logements à 8,500,000 familles. Les
coopératives anglaises ont assuré le
logement à 325,000 de leurs'membres
tout en payant quelque $208,000,000
de salaires. Les 9,000, 000 de coopéra-|
teurs anglais ont accumulé une fortu-
ne collective de $750,000.00; elles gè-
rent environ 150 usines et entrepôts,
notamment les plus grandes minote-
ries du royaume, des fabriques de con-
serves, des manufactures de chaussu-
res, de tissage. de bicyclettes, de pia-
nos, de camions, des plantations de
thé aux Indes, des palmeraies en A-
frique pour leurs savons.
En Suède, les coopératives de con-
sommation ont su renverser.une dizai-
ne de prix de monopoles. Par exemple
l'usine de monopoles. Par exemple
l'usine d’ampoules électriques a vain-
« le cartel international qui domine
toute l’Europe. Elle a forcé le mono-
pole à couper ses prix de moitié sur
certains articles; elle a ainsi fait éco-
nomiser à la population, dès la: pre-
mière année d'opération de fondation,
le double du coût de construction de
te d'année en année.
Les coopératives suédoises ont rem-
porté des succès analogues contre les
monopoles des’ chaussures en caout-
choue, de la margarine, de la farine,
des flocons d'avoine, des superphos-
phates, de la soie artificielle, etc.
Dans tous les cas on a non seulement
fait baisser les prix, mais la baisse
des prix a amené une augmentation
de la vente des produits, ce qui a pro-
voqué une augmeñtation du nombre
des travailleurs dans ces industries.
M. Colombain a signalé encore des
résultats obtenus par les coopératives
L'office du Mercredi des Cendres eut
lieu à 10.30 hrs. pour permettre aux
termiers éloignés d'être présents. ls y
vinrent en bon nombre et plusieurs
personnes firent la sainte communion.
C'est une manière chrétienne de com-
mencer le Carême et de revivre prati-
quement cette parole: “Souviens-toi, Ô
homme, que tu es poussière et que tu
retourneras en poussière”. Ce fut dai-
leurs le texte que notre curé développe.
à la Grand'messe.
Le soir, il y eut assemblée pour la
fondation de la Caisse populaire de
—
Guy. Nous avions comme conférencier |
M. Laurent Hébert, nommé par le
Gouvernement de l'Alberta pour aider
à l'organisation de ces caisses. Les pa-
roissiens présents en assez bon nombre
profitèrent de ses sages et judicieux
avis. Après délibération, on décida, à
Punanimité, la fondation immédiate de
la Caisse, on prépara les documents
nécessaires pour obtenir la charte, les
signatures requises furent données avec
empressement; plusieurs payèrent leur
taxe d'entrée immédiatement ainsi que
Yachat d'une part. La prochaine assem-
blée de notre caisse populaire aura lieu
le ler vendredi du mois, le 3 mars, au.
soir. La prochaine assemblée sera très
importante car il s'agira de nommer
les officiers. Notre Curé a été nommé,
après élection, comme FEURRE pro-
tempore,
e % %
Vendredi après-midi, le 25, notre Cu-
ré assistait À l'assemblée de la Coopé-
rative de consommation de Donnelly,
à titre de membre. L'assemblée eut
tieu à la salle de billard. Le courrier de
Donnelly nous donnera un résumé de
cette assemblée. |
ee + *
Les automobiles continuent de rouler
malgré la neige tombée récemment.
Cette neige aide DEREURE les ÉRRTe
royages.
& Ed * FA
“Nous sympathisons tous avec M. Del- |?
phis Brulotte. qui devra probablement
subir l’amputation de deux doigts né-
cessitée par l'accident surveñu cés jours
derniers au. chantier de M. Ernest Bru-
lotte. |
: _. + %
La Paroisse de Guy offre ses sym-
pathies à Mme Oswald Gervais, an-
cienne ménagère ‘du: presbytère, à à loc-
casion de 18 moït dé sa. fille, ‘Mme E.
Gallant de “Faust.
: # &
Encore. un. don: ‘&e: $2.00 reçu de
Donnelly de 14 port d'une personne
qui n'a pû répondre. à notre invitation
pôur notre bingo äu:13 février eu soir. :
Cordial merci à. ce coopérateur.
‘Le client. — ‘ Pqurquoi,
pant les : éheveux, : mé: racontez-vous |.
de ces. histoires à: aire dresser | les |
mieux comme ça
la fabrique. Et cela a continué :
aux Etats-Unis, en Asie. Au Dane-
mark, elles ont profité d’une inven-
tion pour faire passer le pays d’une
production de céréales compromise
à une production laitière qui a fait é-
chapper le pays à un .désastre. Le
conférencier a cité quelques chiffres
sur le pourcentage de production que
la coopération contrôle dans certains
domaines à travers le monde. Pour les |
produits les plus variés les coopéra-
tives de production dépassent souvent
a moitié du total dans maiïnts pays.
Aux Etats-Unis, en Argentine, et dans
plusieurs ‘autres pays, ce sont telles
qui ont assuré l'électrification rurale.
M. Colombain a terminé par quel-
ques considérations sur le rôle que la
coopération pourra jouer dans la ré-
habilitation de l'économie RES
après la guerre... |
Chacun peut le constater, “ie
teurs et consommateurs du Québec
sont dans la bonne voie quand ils or-
ganisent des coopératives. : |
Mais qu’ils y mettent de la pruden-
ce, de Ia charité, de l'honnêteté, de
l'étude encore, de l'étude toujours.
L’ignorance et le crédit de consom-
mation sont les deux BAM ennemis
de la coopération.
Qu'on ne les laisse jamais s’instal-
ler dans la place. Ils la tueront.
. Louis ARENAU
PLAMONDON
Une partie de cartes et bingo pour
l'église eut lieu le 20 courant chez M.
et Mme Emile Richard... Malgré le
mauvais temps, il s'y rendit beau-
coup de monde. Les gagnants des
prix divers furent Walter Gauthier,
Noé Bourassa, Albert Richard, Thérè-
se Richard, mesdames Martin Schaub
et Léo Schaub, M. Thomas Schaub, et,
pas le moindre, Paul Emile Richard.
Comme c'était dimanche gras, un plan-
tureux goûter fut servi.
+ +
Paui Bossé, K.C.A.F. est venu de
Brandon en congé chez ses parents
M. et Mme Adolphe Bossé. Il ira d'ici
à MacDonald, Manitoba, pour conti-
nuer son cours de bombardier et cano-
nier aérien. Paul a surtout l'ambition
de devenir pilote.
Joseph; fils de M. Antoine Ferriè-
re, et prisonnier de guerre belge en
Aïlemagne, donne quelques nouvelles.
La Croix-Rouge locale s'y intéresse,
mais les communications sont telle-
ment longues et difficiles.
ke % *
Roland Piquette s’est acheté un
tracteur neuf Allis-Chalmers. Ro-
land a fait l'acquisition des terres
de feu Albert Chévigny.
M. Romuald Fortier vient passer
quelques mois par ici. Plusieurs dé-
sirent les services de cet ancien con-
citoyen. ‘
Office du Tourisme de Québec
Croisières du “Richelieu” au
Saguenay
Lé vapeur Richelieu, de ja Canada
Steamship Lines, reprendra ses croi-
sières au Saguenay le 26 juin prochain
et fera un voyage par semaine jus-
qu'au 19 septembre suivant.
Le luxueux navire quitte ‘Montréal
chaque lundi matin, descend le fleuve
| Saint-Laurent et remonte le. Sague-
snay jusqu’à Chicoutimi,. puis rentre à
Montréal le samedi soir, après avoir
Es escale.en route à Québec, à Poin-
té-au-Pic et à Tadoussac.
Ce voyage constitue l’une des plus
agréables excursions que l’on puisse
faire à l'heure actuelle, et il est très
populaire. L'an dernier, toutes les
£abines ont été occupées. à chacune
des croisières, et il est probable qu’il
en sera de même cette année.
Les voyages ‘quotidiens ‘au Sague-
nay, entre Montréal, Québec .et ‘Ba-
gotville, commenceront vers- -le 19
juin.
Au musée de la province :
Le Musée de la province de Québec
demeure un dés grands attraits de la
capitale - provinciale, comme ‘l’établis-
sent les statistiques publiées .récem-
ment par le conservateur. En effét, 90,-
176 visiteurs y sont allés en 1943, soit
7,000 de plus qué ‘l’année précédente.
On: attribue: cette augmentation con-
sidérable en grandd partie:à l'intérêt
des expositions qui y ont été organi-
sées, en particulier les expositions Co-
verdale, d'Art polonais,’ ‘René. ‘Richard
Tudor-Hart, . Ecole : des : Beaux-Arts, |
riadienre. un. is
‘De. nombreux lt dont à étude
pour. Ja présente année et.ne manque-
miiténuse
‘ront: pas d'attirer, encore ns visitou
au musée. :
| Exposition: “aitisanele à Valleyfield |
nes de Valleÿfield crganiséra : ‘aüu'COUTS
de: Vété. pocais ‘un e. importante ex
"raux:
M. et Mme Hector Boissonnault et fa-
‘[cole des Beaux-Arts de Montréal. RS NC TE
F .. : "ET, crois-moi, je donnerai moi aussi. J'ai
été soigné par ses gardes-malades. J'ai
connu des copains qui ont été arrachés à la
mort, sur les champs de bataille, grâce au
sérum sanguin de la Croix-Rouge. J'ai causé
avec'des prisonniers de guerre qui ‘seraient
morts de faim sans les.colis de vivres de la
LA CROUX-ROUGE
a besoin de
‘10, 000,600
“iamédiatement |
Rita Mount et Académie Royale ce 1
TU nit ‘graiutiément,: sur demande, ass
-La Chambre de: Commerce des. Jeu- général, Office: du: Tourisme et dela:
La : Survivance
Neutralité espagnole LOS ANGELES
:—— | Les incapables
Londres. — Le ministère des affai
res étrangères Anthony Eden, a an-
noncé que la Grande-Bretagne et les
Etats-Unis ont présenté à l'Espagne
toute une série de demandes pour l’a-
mener à observer plus strictement
la neutralité. Il a ajouté que “des
négociations se. poursuivent actuelle-
ment à Madrid”.
S’ii y a les habiles, il y a aussi les
imbéciles, les bons-à-rien, qui re sa-
vent rien faire ‘et le font bien, de ces
gens, doués d’une immense incapaci-
té, possédant encore moins d’habilité
que nous nous l’étions imaginé. Des
merveilles! des merveilles de stupidi-
té! Des gens qui sont des nullitées,
2 [A : sujets. Tout est au-dessus d’eux;!
se t infé toutes leurs ch
d l'âge de 19 ans ils sont inférieurs à toutes leurs char-
sans importance. Ils débordent d'inu-
tilités; leurs tours ne méritent aucun
Morinville—Le jeudi 24 février der- | instant d'attention; n'étant que des àâ-!
nier, ont'eu lieu à Morinviile, les fu-'neries. Le idindré accomplissement
ges, et ne s'intéressent qu'aux choses !
L'Association …
(suite de la page 2)
tre eux et de s’unir dans un groupe de
coopération. Les unités économiques
fondées dans ia Province de Québec |
ont très bien démontré que nous pou-
vions bien unir nos forces économiques.
Je suis convaincu que les Canadiens
Français de l'Alberta peuvent s'unir et
travailler la main dans la main aussi
| bien que n'importe quelle autre natio-
3 r» r. [des obscurités, ne subsistant que de
Mme Abbe, déc édée UE des zéros, des dessous, |
nalité. Rappelons les paroles du Père
i Lévesque: “C'est par l'union de nos for-
|ces, le travail en commun dans la co-
opération que nous trouverons un des
plus puissants facteurs de Survivance
Française.
L'Atberta n’est pas cohnue
Au mois d'avril l’an dernier Eugène
nérailles de Mademe Marie L'Abbé, | demande toute leur attention; la moin- | Bussière, Secrétaire du Conseil Supé-
décédée à-l'âge de 73 ans. Le service | dre besogne les met au haut de leur |rieur de la coopération de la Province
fuñébre fut chanté par Mônseigneur | pouvoir, au haut de leur butte. Peu |de Québec dans une causerie à Radio-
M. Pilon, assisté de M. l'abbé B. Mar- | d’or sort de leur mine; peu d’eau sort | Canada intitulée “La Coopération et les
chand, curé de Picardville, comme dia-|de leur pompe. Leurs oeufs ne se [minorités françaises du Canada” énu-
cre, et de M. l'abbé E. Tessier, curé | vendent pas Cher. Leur petit bateau ne |mérait les entreprises coopératives des
de Legal, comme sous-diacre. Au cours; va pas loin, où il ne revient jamais, |
de la cérémonie, Jé chant “Entendez- | renversé par le moindre vent. Leur ar-
vous, âmes fidèles” fut rendu par M.|bre ne produit pas; s’il donne ombra-
Louis Dussault, de Vimy, un de ses ge, ce n’est pas par sa faute, c’est
petits-fils. qu’il ne pourrait faire autrement.
: _— . . Ces gens incapables restent poires
EN six des petits-| tes. aucun soleil ne pourrait les
MM. Emile Dus- ymûrir. Ils ont plutôt la substance du
sault, Louis Dussault, Eugène Breault, |
trou que celle du baigne. Mauvais vi-
Aiphonse Breault, Emile. Comeau et| nt : 5
Raoul Gibeault. seuts, ils n'abattent jamais le gibier.
Toujours embêtés, tel oue cette sou-
offrandes spirituelles et tributs flo-|ris qui mit patte sur sa queue il ne
pouvait plus avancer. Ce ne sont pas
Félix, Marie et famille; Fabiola et |°U* qui ont nombre d’envieux. Oh! ils
Madonna; Uldéric, Doria et famille; 'possédaient autant de talents qu'il
Frank, Annie et famille; Alice et E- leur en manque!
meric; Alphonse, Lilliane et famille;
Georgie; M. et Mme Hector Brosseau ù
de St-Paul: Dr et Mme J.-P. Decosse |
de St-Paul; M. et Mme Armand Cha-| Encouragez la Survivance
lifoux: M. et Mme Omer St-Germain; ;
Mme A.-A. Fergusson; Mme P. Mai- quand vous avez des
sonneuve de Donnelly; Mme Roch de travaux.
Tonnancourt;: M. Gustave de Tonnan-
court; M. et Mme Romuald de Ton-
nancourt: M. et Mme A. Langlois de
Edmonton; M. et Mme P. Villeneuve
d'Edmonton; Anna, Ida, , Emile Co-
meau; Mme Edmond L'Abbé de Van-
couver; Mme Hormidas Boissonnault;
KR. Thibaudeau.
mille: Colin et Anna; M. et Mme J.
Bokenfohr: M. et Mme P. Hettinger;
M. et Mme Mattie Hettinger; M. et
Mme ‘William Beaupré; M. et Mme
Wilfrid Beaupré;: M. ‘€. Maisonneuve;
M. et Mme J. Shaeffer: M. et Mme
Louis Turgeon; Mme Clara Ecker; M.
et Mme Alphonse Caron; M. et Mme
Elphège Bélanger; M. et ‘Mme R. Ro-
bert; M. et Mme Eugène Cournoyer;
Mme Aristide Riopel. - di du
Elle laisse pour pleurer sa perte, un
fils, Uldéric, de Vimy, et huit filles:
Mme Félix .Comeau de Villeneuve;
Mme Edmond Comeau de Victoria, B.
C.; Mme Frank Dussault de Vimy;
Mme Napoléon Breault de Picardvil-
le; Mme Lucien Rivest de Picardville;,
Mme Alphonse Gibeault; Mme Arburt
Malin de Victoria, B.C.; Mme Léon
Gibeault de St-Paul.
M. Albert Trottier, de Morinville,
avait la direction des funérailles.
position de produits de nos arts pay-
sans.
C’est là l’application d’une décision
récente du comité exécutif de la Fé-
dération des Chambres de Commerce
des Jeunes, en vertu de laquelle une
exposition d'artisanat sera organisée’
chaque année dans l’une ou l’autre des
villes où se trouvent des Chambres de
Commerce des Jeunes. En 1942, l’ex-
position avait eu lieu à Saint-Hyacin-
the, et en 1943 à Rimouski. En 1944,
c’est au tour de la Chambre de Com-
merce.de Valleyfield de mettre en ve-
dette les arts de chez nous. Déjà un co-
mité est à l'oeuvre. La date d’ouver-
ture de cette exposition sera donnée
plus tard.
Exposition De Peinture }
‘Une intéressante exposition de!
peintures s’est ouverte récemment à
Québec, au Musée de la province, et
groupe une cinquantaine de toiles si-
gnées par, des artistes canadiens-
français, tous anciens élèves de l’E- :
Ces tableaux furent: d’abord expo-
sés à la Galerie des Arts, à Montréal,
à l’occasion -du 20e anniversaire de
fondation de. l'Ecole des Beaux-Arts,
de Montréal. Ts furent. ensuite eXpo-
sés à la Galerie Nationale, à Ottawa.
l'Après l’éxposition au musée : de la
province, qui.se ‘terminera le 27 fé-
vrier, les toiles seront envoyées à To-
ronto, pour être monñtrées dans. cette |
villé et dans plusieurs autres de la
province ‘d’Ontario.
Notons aué la plunart des ‘artistes
qui ont peint ces tableaux sont” au-:
: jourd’hui nee aux Ecoles ‘de
Bésnx-Arts . Montréal où : de ,
: | Québec.’ É 2. S pale
L'Office du Tourisme ét de ia Pu-
blicité: de la province de Québec four.
û
renseignements ; additionnels : swr les
sujets : ‘cidessus. Ecrivez au. Directeur.
Publicité, :
Québec.
u: x Gou rnement,
LA CROIX
| Objectif pose
#2,250,000
ST-ALBERT
Nous remercions M. Damsese Bouvier
et sa troupe d’Edmonton pour la belle
soirée qu'ils ont donné dans la salle
sameüi dernier.
+ # *
Avec le beau temps le nombre de vi-
siteurs au Musée de St-Albert s'accroît.
La Mission, et ses dépendances sur ia
colline, est un lieu historique. 'Le mu-
sée surtout attire beaucoup: de gens
qui peuvent repasser là l'histoire reli-
gieuse du ouest canadien dès son début.
+ % %&
Nous sommes heureux de savoir M.
s|Ringuette de retour de l'hôpital.
Mme Durocher est aussi en bonne
voie de guérison.
Allen McDonnel à l'hôpital depuis le
début de la semaine prend du mieux.
moyens’ de remplir
humanitaires. Toute
Croix-Rouge. Certain que je donnerai. Je
suis sûr qu'il n'y aura pas un Canadien qui
ne voudra faire sa part pour soutenir cette
oeuvre humanitaire”. |
C'est évidemment en temps de guerre que
l'oeuvre de la:Croix-Rouge est le plus con-
sidérable. Elle doit assumer aujourd’hui la :
plus lourde tâche qui lui ait jamais été
imposée, et les besoins vont. grandissant.
Ellé compte sur vous.
N'attendez’ pas qu'on vous sollicite. Faites
parvenir . votre souscription à
‘indiqués ci- -dessous. ue généreux...
Ju A CROIX DCAOmGE
Aidez La
‘PAGE 3
Croix Rouge
minorités françaises dns les différen-.servir d'exemple à d'autres, mais à
tes provinces du Canada. Il repassait
les oeuvres coopératives du Nouveau
Brunswick, de la Nouvelle Ecosse, de
l'Ontario et du Manitoba. Il n’a pas
pu trouver dans l’Aiberta une coopéra-
tive Canadienne Française qui avait
assez d'importance pour être mention-
née sur le réseau national.
Mesdames et Messieurs, je ne veux
pas croire que dans l'Alberta, nous ne
pouvons pas faire aussi bien, je dirais
même mieux, que les minorités fran-
çaises dans les autres provinces. Je
vous propose d'accepter le défi de M.
Bussière, Montrons lui, et montrons
aux autres groupes français du pays
que l’on ne peut pas ignorer l'Alberta
et que nous sommes capables nous aus-
si de nous unir et de coopérer dans un
projet national.
L'idée d'une coopérative pour préle-
ver les fonds nécessaires pour une en-
treprise quelconque, bien qu'’emprun-
tée à l’idée des Unités Economiques de
la Province de Québec, pourrait bien
condition de bien réussir ici. Nous fai-
sons donc appel à tous les Canadiens
d'origine française de bonne volonté
de nous donner leur adhésion, de de-
venir membres actifs de l'association
du Centre Français. Si vous désirez
une formule d'application ou autres
renseignements, écrivez au Centre
Français, Edifice “La Survivance”, Ed-
monton.
Pénurie d'hommes
Londres. — Üne pénurie d'hommes
force le gouvernement d'Angleterre
à abolir les ajournements de service
militaire pour les industries de guer-
re aux hommes nés depuis 1904, an-
nonce aujourd'hui le ministère du
Travail. Lu
Parmi les industries pour lesquel-
les les hommes ne pourront plus ob-
tenir de sursis, nous remarquons la
construction d’avions.
ACHETEZ À LA BAY
@ LE MAGASIN AMI
DES ECONOMÉS!
;
Services de La CROIX-ROUGE
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Colis aux prisonniers de guerre
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les prisonniers
Secours aux soldats
Secours aux équipages de la
. marine marchande
Secours aux sinistrés
Service de renseignements pour ;
les civils d
Instruction des volontaires
Vivres aux Alliés
Secours aux civils
‘Équipement mobile #
IE
Seasons
PAGE 4 ,
Le bazar de Picardville a rapporté un profit
net de plus.de $3000.009
$3000.00 net! Voilà ce qui dit assez
haut le succès extraordinairé de notre
bazar! Les 20,21et22 février 1944, ces
trois jours de la grande tombola, font
maintenant partie du passé, d’un heu-
reux et inoubliable passé. L'union. des
coeurs peut et produit, à la vérité, les
choses les plus a@mirables! La tempë-
te de neige à l'ouverture du. bazar a
certes empêché plusieurs bonnes gens
du dehors de se rendre à Picardville,
mais-elle.ne fit qu’accroître plus encore
la ferveur de tous et chacun des pe-
roissiens. . La. salle du bazar était ra-
vissante sous ses pavillons chargés à
déborder des.articles les plus variés et
des plus précieux. Les décorations mul-
ticolores et les multiples cartes de bons
souhaits venus de l'extérieur de toutes:
formes et aux couleurs diverses appo-
sées aux murs de la salle encadraient
la tombola comme dans un riche écrin.
Le ‘“chesterfield” ainsi que les autres
prix de la grande rafle avalent été pla-
cés en. évidence à la partie supérieure
du théâtre d'où retombait un grand
drapeau canadien. Et que dire mainte-
nant de la foule amie qui complétait
ce splendide décor. Anxieuse de tout
voir et de contribuer au succès final
elle se faisait bruyante charmante et
accueillante aux pavillons si sollici-
teurs. L'orchestre composé de Madame
Philisalem Cloutier, de Lucille et Mau-
rice Fortier de Vimy, sut mettre de l'en-
train dans l'assistance.
Jamais auparavant dévouement égal
avait été surpassé. Les Dames patro-
nesses ressemblaient à des reines sous
leurs royaumes de trois jours. Elles
méritent qu'on signalent leur belle col-
Jaboration et leurs noms. Les voici:
Mmes Frédéric E. Lapierre, Napoléon
L'Heureux, Arthur Riopel, Arthur Ra-
cine, Cyrille Lambert, A.-C. St-Louis,
Julius Soltesz, Aimé Valiquette, Willie
Hamel et Stanley Halewa.
Puis tout au milieu de la salle, dans
un pavillon fort attrayant, deux jeu-
nes dames, charmantes et conquéran-
tes tout à la fois, Mme Euclide Blais
et Mme Noel Mercier, ne cessèrent,
trois jours durant, de faire avec les
52 cartes le plus d'heureux possible par-
mi leurs si fidèles clients.
Le pavillon des bonbons -— ceux-ci
très. abondants malgré les réglements
de guerre — était administré avec grâ-
ce gentillesse .et une rare courtoisie
par Mlle Claire Rivest, aidée de Mile
Hermine Breault et de M. Emmanuel
Racine.
Ceux qui voulaient rassasier leur
faim n'avaient qu’à s'adresser au comp-
toir des “hot dogs” où le meilleur ser-
vice leur était assuré, grâce à l'habi-
lité de M. Lorenzo Provost, aidé dans
ses fonctions par son épouse, par Mlle
Aldéa Breault et M. Edgar Guimont.
A l'arrière plan, la responsabilité de
tous les mets si bien apprètés reposait
sur les épaules de Mme Arthur Riopel,
maitresse-ès-arts culinairs, secondée
par Mme Cyrille Lambert, Mile Louise
Breault, et Mmes Auguste Théberge,
Napoléon Breault et Cyprien Garon.
Les enfants et même de bien grands
enfants se livrèrent au sport de la pê-
che, Mme Lorenzo Provost, Mile Dor-
cina Cloutier et Mile Léontine Breault
surent rendre cette pêche miraculeuse.
Bingo! . Bingo! et les tables s'entou-
raient de passionnés joueurs. M. Ar-
thur Riopel était le vicaire-général du
bingo, avec comme assistant: MM. Ro-
méo Provost, Napoléon St-Pierre, Lu-
cien Rivest, Arthur Racine et les hauts-
parleurs: MM. Adélard Garon, Gérard
Riopel et Amédée Garon.
Tout au fond de la salle dans un
Marché
Les prix du marché
d’Edmonton
Avoine—
2CW...... 39142
3 CW. cn. . 38%
Fourrage No 1 . 38%
Fourrage No. 2 364
L'ON Sin Nan 4834
483%
CNW ee ne 48%
Bétail—
11.00 à 11.50
Bouvillons de choix … 10.75 à 11.50
Ordinaires 1... 9.50 à 10.50
Génisses de choix 10.00 à 10.50
Ordinaires à 9.50
Vaches de choix … à 8.00
‘Ordinaires ‘à 7.00
Taureux à 7.00
Beurre— |
No. 1, 344: No. 2 au No. 8, 30%.
ao ne
“No. 1; “42 ne 2, 37.
Oeifs : ds fe
Grade. A Jage.. PR rene _ 36 - ‘88
Grade. A medium. .
‘Poulettes
-34-36|à
:28 #30
fe
,coin mystérieux se trouvait une roue
plus mystérieuse encore. Deux hom-
mes encore plus mystérieux, dans ce
coin mystérieux mettait en branle la
roue mystérieuse d'où dépendait le sort
d’une foule de gens. Et les deux hom-
mes mystérieux dont, Yun' plus sérieux
que l’autre avaient pour nom: Auguste
Théberge et A.-C.' St-Louis..
La responsabilité générale du bazar
était entre les mains expertes de M.
Johnny Frigon, marguiller en charge.
Le troisième soir du bazar vit à nou-
veau la salle remplie à sa capacité. Cet-
te dernière veillée allait être témoin du
tirage des nombreuses râfles. La belle
poupée, don de M. Raoul Boucher, pa-
rée de papier monnaie d'imposante va-
leur, échut au sort à M. Maurice For-
tier de Vimy. Un confortable de haut
prix, don de Mme Alex. St-Louis, fut
gagné par Mme Alfred Glebbe de Pi-
cardville, Un cheval de trois ahs, don
généreux de M. Henri Breault, favorisa
médiatement après sonna l'heure de 1a
grande râfle proprement dite. Les bi-
lets nombreux avaient été placés dans
un volumineux récipient décoré aux
plus belles couleurs. La foule se fit si-
lencieuse dans l'attente de savoir au
plus tôt les noms des futurs gagnants.
Le récipient muni d’une manivelle après
avoir été mû par M. J.-P. Guilmour de
Picardville s'immobilisa. Le couvercle
fut enlevé, et une gentille fillette, Rose
Garon, enfant de M. et Mme A.-J. Ga-
ron, tira un billet, porteur du no. 2473,
détenu par M. Alex St-Louis de Pi-
“chesterfield”, don anonyme du Qué-
bec. En trois autres fois, se servant
du même procédé l'on connut les noms
des autres gagnants:
1—Le confortable tant convoité, don
de Mme Napoléon L'Heureux, fut ga-
né par Mle Doris Campbell, no. 20
Campbridge, Spide, Ile-du-Prince E-
douard, no. du billet 4414;
2.—L'attrayante couverte de chenille,
don âe Mme Arthur Racine, fut décer-
né au sort à M. Noël Pelletier de Mo-
PHENIHE: no. du billet 549;
3.—Le certificat d'épargne de guerre,
don d'un ami, échut à Mme Alfred
Glebbe, de Picardville.
À
La tombola couronnée du plus entier
succès était terminée. C'est mainte-
.[nant l'heure de la reconnaissance. Nous
voulons reconnaître le sublime dévoue-
ment des Dames patronnesses et de
LAMOUREUX
Diinanéte 27 février avait lieu l’as-
semblée annuelle pour élire un nou-
veau comité des Dames d’autel. Tou-
tes les Dames présentes ont deman-
dé à Mme Adélard Houle de repren-
dre la charge de présidente. Elle à
bien voulu l’accepter et nous l'en fé-
licitons. Ses assistantes sont: Mesda-
mes Wilfrid Godbout, Jean Norman-
deau, Ephrem Langlois et Arthur Bé-
lhiel. Nous souhaitons à Mme la Pré-
sidente et à ses quatre assistantes
un succès semblable à celui obtenu
lPannée dernière et même meilleur si
possible. La prochaine soirée aura
lieu” rOBADIEMEnE le 19 mars.
‘ + % %.
Maurice Gravelle s'est blessé griè-
vement la main en fendant du bois a-
vec une hache. Le médecin traitant a
du lui faire plusieurs points de. sutu-
re. Comme l'os n’est pas attaqué, on
espère que la guérison sera assez ra-
pide.
& Æ % |
Gérard Normandeau a répondu à
l'appel de l’autorité militaire et a re-
joint son régiment à Calgary. Enco-
re un de nos jeunes qui nous quitte
pour la “duration”.
OO %
Mme Smith (Alma Gaumont) de
Vancouver et son frère Alcide engagé
dans l'aviation à Bella-Bella sont ac-
tuellement en visite chez leurs pa-
rents M. et Mme Edmond Gaumont.
Alcide ne retournera pas dans l’ouest
mais il doit se rendre à St-Jean d’I-
|berville dans une unité d'aviation. ‘
Æ + +
L'élection du Conseiller municipal
pour le district de l'Esturgeon ‘a eu
lieu samedi 26 février. M. Jos. Mc-
Clean a été réélu à une faible majori-
|
Æ % %
Mlle Laura Gaumont étaient de passa-
ge à Lamoureux dimanche dernier.
CE | +
Nous venons d'apprendre que Ar-
mand Lamoureux employé à la Swift
Cie s'est blessé sérieusement à la
main. En déchargeant ‘un quartier de
‘ge et un couteau . laissé imprudem-
‘ment sur la table-le tranchant. en l'air.
-Le médecin. lui a ordonné de- ‘cesser son
‘Espérons: Le piée-
Euérira” : ‘rapide
(ment
ie # _ ï : x
M. Eüclide Villéreuve - ia: été. ôpé-
ré pour l'appendicite : mercredi ‘matin,
à l'hôpital de la Miséri 6rde. ar .se
porte * mieux,‘
M. Adoria Cloutier de Picardville. Im-|
|
:
cardville, C'est tout ému que M. st- | [veitante;
Louis, présent dans la salle, réalisa [elle remercie chaleureusement les pré-
qu'il devenait l'heureux propriétaire au | tres séculiers, les nombreux religieux
M. et Mme Rousseau de Morinville,|ments aratoires qui se trouvaient tout
M. et Mme Hervé Bazinet de Gibbons, |près. Toute la paroisse sympathise avec
boeuf sa main fut prise entre la char-|.
| travail pendant deux ou trois semai-
- [nes
nn 400 vies: hümaines, ”
La. Survivance_
MARS.
"Coupons de sucre. 27, 28:
- CALENDRIER
DES COUPONS DE RATIONNEMENT
pu CONSOMMATEUR
On distribuera le carnet de ectionnement
ne 4 au cours de lo semaine du 27 mars
È Coupons de beurre 5
av ler ovril. .
Coupons de viande 41
Coupon de sucre 29
Coupon de beurre 55
Coupons thé-cofé ES, Eé
: É - Coupons de viande 45
Fi rates 12 ences liquides de confiture, gelee, marmelade,
[. UN COUPON
! DE CONSERVES
EST.BON POUR.
de sirop d'erable: eu melasse: eu ‘A livre de sucre.
! Coupons de conserves D14, DIS, pié
52, 53
Coupons thé-café E3,
.. Coupons de viande 42
Coupons de viande 43
Velebles
23 Coupon de beurre 54
:, Coupons de viande 44 jobtes
beurre d'erable, beurre de miel, sauce d'atecas
pour bors de rafraîchissements; ou 2 liv. de sucre d'éroble; ou. 20 onces liquides de fruits en conserve; eu |
:24 onces liquides (2 fiv. net) de miel extrait; ou 2 rayons reguliers ou 2 iv. (net) de miel en gateaux: ov 15
ences liquides de sirep de maïs, sirep de conne ou sirop melongé de table; ou 40 ences liquides (1 pinte)
VALEUR DES COUPONS
SUCRE. +. : 3 livre
THÉ, .. 2ones |
| CA. +. livre
SEURRE + ‘4 livro
Valables
E4
Volables
A
Coupons de beurre à
80, 81, 52, 53 Eaphent
Coupons de viande
Velables
on CNTTS
Le rationnement de Ia viande est discontinué pour une période indéterminée. On vous recommande
cependant de conserver vos coupons de viande, car on rétablira le rationnement un peu plus tard.
tous ceux et celles qui, ont si grande-
ment contribué à la réussite de la gi-
gantesque entreprise d'un bazar de trois
jours. Si la paroisse de Picardville di-
minue sa dette de trois mille piastres |
et l'éteint presque elle veut être pro-
digue dans ses remerciements. Elle veut
Prochaine représentations de ciné-
ma par M. D. Bouvier.
par l'organe de la, Survivance les faire 2 mars: Seth 8.15 pm.
parvenir aux nombreux donateurs del 5 Mars: Vimy ….…...... 8.00 p.m.
toutes les provinces du Canada—d'une mars: Picardville 8.00 p.m.
manière toute particulière à sés amis
de la province de Québec qui lui ont
fait si large la part d’une charité bien-
d'une manière particulière
St-Vincent
—————
e
ie religieuses, les professionels et les | Tous sur le chernin
généreux bienfaiteurs d’° Edmonton, de! Qu'est-ce qui se passe donc pour qu’il
St-Aïlbert, de Villeneuve, de Rivière- |y ait tant de monde sur les routes au-
Qui-Barre, de Mearns, de Busby, de |jourd’hui? Mais c’est la votation pour
Morinville, de Legal, de Clyde, de Vi- notre conseiller municipal! Xl y à de
my, de Westlock et d'ailleurs qui lui quoi se remuer. En effet, l'a@ministra-
ont manifesté si tangiblement leur pré- |tion municipale, transformée en grande
cieuse collaboration. Nous nous devons unité, cause beaucoup de soucis. Les
de nommer l'Hon. Lucien Maynard, gens de même race et de même credo
procureur-général, M. Lionel Tellier, |voudraient bien se voir groupés en-
notre député, M. J.-M. Fontaine, notre Isemble. Il s’agit de mettre les nôtres
agronome; ajoutons le nom du géné- |au pouvoir, et comme ça pourrait être
reux Docteur Wühissel qui a si effecti-. féangereux qu'un non-catholique rentre
“ement de sa présence et de ses deniers [en fonction, naturellement tous les pa-
surveillé la sänté pécuniaire du bazar. |roissiens sont sorti pour aller voter. Ils
Tout en dernier lieu. mais au Pine One eu raison. Un canadien catholique
haut point les deux candidates de la
tombola, Mlle Adrienne Théberge et|Ste-Lina, St Jean-de-Brébeuf, Ste-A-
Mile Germaine Provost, ont droit à [gnés, St-Vincent, dans la grande unité
notre gratitude la plus profonde. Tou- |municipale.
tes les deux ont été admirées pour leur | Heureux marché
si naturelle gentillesse du nombreux| *M Honoré Dallaire. devait vendre sa
public, avec qui elles sont venues enjterre à un étranger, :mais M. Joseph
TT contact. Ces deux candidates ont ajou- Gratton s'est levé plus matin que l’au-
té à l'actif du bazar la fabuleuse som-}tre et il a acheté la ferme de M. Dal-
me de $868.75. A la première candidate, laire. Malgré toutes les nombreuses
Adrienne Théberge, à la deuxième Ger-|ventes de terrains survenues au cours
maine Provost, nous disons ici notre |de cette année, la paroisse à su main-
plus haute appréciation. La Survivance |tenir ses cadres intacts.
voudra bien accepter nos humbles re-|En Pèlerinage
merciements pour Ja belle publicité Mme Olivier St-Arnault, résidente
au ‘elle a faite dans ses colonnes à no-|de St Vincent pendant de longues an-
tre tombola. nées, est actuellement en promenade
A tous notre reconnaissance et un|chez sa fille, Mme J. Dubois. Mme ©.
cordial merci. St-Arnault demeure à St-Paul depuis
que son fils a vendu le bien paternel
pour aller s'établir à Gibbons, mais à
age > 1: . n'en pas douter, St:Vincent est un lieu
Conflagr ation à Dur lingville sacré pour elle: tant d’heureux souve-
‘nirs sont à jamais fixés pour elle dans
cette place.
Ÿ
+
La famille Willie G. Michaud, pion-
nière de Durlingville, vient d’être ter- sous brut
riblement éprouvée. La maison qui à Sans faire de tapage aucun, tout en
vu naître leur douze enfants, dont sept ayant pleine autorité pour le faire,
sont encore vivants, n'est maintenant Mle Denise Mireault commence cette
qu'un monceau de débris et de cendres. ie : DÉCOIE orne de Diem
La famille qui demeurait depuis deux horaire de l'enseignement du catéchis-
mois à peine avec mémère Michaud’ meer o u' français. Le parole de Mgr
au village, laissait leur 3ème fils Clau- | L2n8evin demeure vraie: “Si nous vou-
de sur la ferme: celui-ci était absent lons du français dans les écoles, c'est
depuis quelques ‘heures à peine, quel- à nous d'en mettre”.
ques-uns dit-on vers les dix heures ont ee Joue
flamboyer la cheminée sans s’en C'est bien crapaud, on m'a tué mon
inquiéter, mais ce fut le premier voisin chien! Pourtant il était bien fin pour
son oncle Albini à voir les fl és, Oh: aller chercher les canards que j'abat-
courut avertir leur oncle Anatole Mer- sai is au-dessus du lac. Mais je sais qui
cier, tous se rendirent à la hâte sur le l'e tué: j'ai entendu le coup de fusil.
lieu, mais le premier fut l'auto de M. Quand donc serons-nous de service les
Lund. On put sauver quelques petites |U"S Pour les autres? .
tables et chaises, chifonnier et d'autres eue. Beudi.
petits articles. La maison comprenait
un ameublement au complet, des ar- LE | P
moires bien remplies à Ia cuisine, Radio GL ANURES
Rogers, séparateur neuf, Renfrew, .un
moulin à laver à gaz, bon poële de cui- Mes:
sine, une fournaise à charbon, set: de k
vaisselle au complet, pharmacie, etc. mn ”
l'assurance couvre une bien petite partie ne LCR a
de le perte. Le bon Dieu aurait pu ë- y a eu deux-Alexander Mackenzie,
forts distants l’un de l’autre par la da-
prouver plus fortement si le vent avait te et. le lieu de leurs oeuvres. Sir À-
porté sur les bâtiments qui renfer- lexander. Mackénzie, ‘grand voya-
maient les animaux, volailles. et. porcs, 9! y
un tracteur, et tous les autres instru- Hoi explore en 1792 le cours du fleu-
, ve qui.porte son nom pour.le compte
de la Cie de la Baie d'Hudson.
L’'Hon. Alexander Mackenzie, com-
me chef du parti libéral, remporte en
1873, la. victoire sur Sir John MacDo-
nald. Il garde ce poste. de premier-
; ministre jusqu’ en 1878..
la famille,
L’Atlantique est plus sûr
| que jamais |
Des William Lyon Mackenzie, il en
one x Tést aussi deux et vous les avez tout de
New-York pos, as septième: se- suite. reconnus; le premier, de- grand-
maine consécutive, des sources des père fut chef dans le Haut-Ganada du
Nations-Unies n’ont + pas ‘annoncé, le parti des’ Réformistes, embryon du fu-
semaine dernière, de: pertes de .navi- tur: parti Tibéral ‘qui. poursuivait | ‘en
res marchands. par suite: ‘d'attaques | cette province d’Ontario- une lutte ana-
rèé”Sous-marins ‘dans l'Aantique ‘oc- jogue a celle de P: apineau dans Ja pro-|,
::-}cidental. :
: : Un. autré Mackenzie: est le. ‘ministre
Toutefois, : ‘deux : ‘attaques sxistes de ‘la’ Guüerte.
contre.des : tranports. alliés : au. cours | de Ja. fiïme : Mackenzie : :et Mann qui
de’ l’année dernière: ont été: rapportés construisit ‘vers 1890: la: voie. Re du
comme ayant coûté = vie à mov ‘de | Grand' ‘Tronc... Fi.
Le Gliness
Cinéma Educateur |
- ipour le repos de son âme. Une foule
représentera le bloc des paroisses de! basca. Ils méritent notre encourage-
.[porte très bien pour le temps.
Enfin il ya. Mackenzie,
| semences, qui “procüreront: ‘des - “Tégu-
VIMY
| Mercredi, le 23 février notre église
voyait une assistance rarement si
‘nombreuse! C'était pour conduire au
repos éternel notre bien-aimé parois-
sien, M. Gustave St-Arnaud. Exposé
chez lui la veille, de nomibreux parents
et amis assistaient aux prières dites
‘entendaient la messe diacre sous-dia-
ere chantée aux funérailles. Les por-
teurs étaient tous beaux-frères: MM.
Emile Laplante, Antonio Regimbald,
François Landry et Léon, Cléophas et
René Préfontaine de Legal.
Nos sympathies à la famille.
k + ES &
Le père de M. Philippe Turcotte
est sérieusement malade et à dernière-
ment reçu les derniers sacrements.
% OH %
Madame Alexis Lavoie a. aussi été
à l'hôpital quelques jours, mais est
maintenant parmi nous.
XX % +
Nos. joueurs de gouret sont très
actifs cette année. Ils ont joué de
nombreuses parties avec Westlock, Le-
gal, Barrhead, Tawatinaw et Atha-
|ment! Assistons aux parties.
BEAUMONT
Depuis hier la température a bien
changé; du froid de la neige, du vent;
cela nous fait penser que Bonhomme
Hiver est encore là et ne nous-a pas
tout à fait oubliés; enfin ça ne peut
être bien long à présent, nous l’espé-
rons du moins.
RE % %
Dimanche, de passage ici M. et Mme
Jos. Préfontaine de Legal; ils visitè-
rnt .notre station d'oeufs ainsi que
les poulaillers et couvoir de M. Henri
Gobeil.
L Æ #& + ;
| M. Henri Gobeil a bien réussi avec
sa première éclosion; c'était très sa-
tisfaisant et il continue toujours. Ils
a raison d’être fier car c’est son ou-
vrage.
C4 #
Visiteurs à Beaumont, M. Jean Paul
Vincent fils de M. Clément Vincent
me Simonne, mariés au Lac-la-Biche
lundi dernier, sont venus en voyage
de noces à Edmonton et Beaumont,
chez M. et Mme Albert Bérubé, ainsi
que chez M. et Mme Louis Bérubé, et
M. et Mme Honoré Magnan.
Bonne chance à ce nouveau couple.
Ïls étaient accompagnés de M. 'et
Mme Paul Magnan d'Edmonton.
%X + x
léon Bérubé qui se porte assez bien.
E % +
. On nous apprend aussi que Mme
Kitliam. Demers qui a été opérée se
Le jeune fils de M. et Mme Emile
Goudreau à l'hôpital, malade d’une
pneumonie,
| CRE: Ê
“Les élections municipales: sont pas-
sées et les résultats ne sont pas encore
sortis. On: nous dit cependant qu’au
dernier comptage, M. Albert Rivard é-
tait en avant, la chose ne sera offi-
cielle que cette semaine... Nous souhai-
tons que M. Rivard sort vainqueur,
Ê
Ê
J ardins pour les Américaine
_ prisonniers |
WasHington, Les Américains em-
prisonnés, en Allémagne. auront. leurs
propres: “jardins de la victoire”. Voilà
ce qu'a annoncé: “la Croix-Rouge, en
disant que 648 équipements de jardi-
niers ont été envoyés. au comité, de.la
Croi ix-Rouge: internatiônele ? F.
entrave
ve;. pour ‘en: faire la” distribtion dans
les: camps : de” prisonniers. : ‘Chaque é-
quipement ‘comprend trois : ‘houes: ‘ét
sarcleurs ‘combinés et 14'':variétés- de.
mes:très ra a: dit, Le Croix-
cure : SR RE
DS ‘Gene.
Record de jeunesse de députés.
|{meux tribun d’autrefoïs, Louis J. Pa-}âge à: peine
de Normandeau ainsi que sa jeune da- |}
De retour de l’hôpital Mme Napo- ||
CARRE RÉ RER PERS DD + ie OA On Et Re NOR et nt Mirti ne © ee
Ë D PUR RE VRP CR. CRT nine, QUE “oo
MERCREDI LE 1 MARS 1944.
. Joe, this plasma comes from a millionaire blood donor.’
. “Gee, l'ought to be able to make pots of money after the war!"
‘SWEET CAPORAL CIGARETTES
“The purest form in cohich tobacco can be smoked”
lieutenant, Geo. Et. Cartier entrèrent :
dans l’enceinte parlementaire à un
supérieur. M. Lucien
pineau qui n’avait que 22 ans lorsqu'il Maynard, actuel procureur général de
entra au Parlement. Son. lieutenant, | la province d’Alberta est devenu Mi-
Celui qui détient le record est le fa-
Lafontaine, qui devait lui succéder et |nistre à 26 ans, dans le gouvernement
renverser sa politique et. cet autre su Crédit-Social,
CALENDRIERS!
UN CALENDRIER DU “CENTRE CANADIEN”
DE QUEBEC
“Pour les Canadiens français qui NE BOIVENT PAS”
Canadiens ! Chañtons Ce Chantant Couplet:.
Les Canadiens sont pas des fous :
Partiront tous sans PECRAEE un coup.
—_ün calendrier var famille:
Ecrivez à :
CE PETIT JOUR, Edifice Boulanger, EDMONTON
. POUR TOI ET POUR. Mor
l reste des calendriers. Ils seront adressé à qui en fera la demande.
Suite et fin, de l'annonce du calendrier:
Pour finir sobrement, avec grandeur! voici quelques citations anti-
alcooliques—tces pensées sont pour toi! lecteur, et pour moi: :
cours à Toronto 17 avril 1941.) —
CARDINAL VILLENEUVE.
Ce serait ure honte pour les catho-
liques, s'ils n’étaient pas au premier
rang dans la lutte contre j'alcoolis-
me. — Sa Sainteté Pie X,
L'alcool paralyse l'intelligence et son
Comme tous les poisons de ce genre,
comme le chloroforme, l'éther, .la
effet commence avec le-premier.ver- | morphine et l'opium, l'alcool agit en
re. — (Dr) Sir L BRUNTON. : deux temps: dans une première
phase il excite, dans une seconde, ä
L'heure exige le rendement; l’alcool abrutit. L'un ne vaut pas mieux
est l'ennemi du rendement. Dis-'que l’autre—Dr DUVA-ARNOULD
Depuis que J'ai adopté Palcoolisme comme principale’ question d'étude.
je n'ai cessé de croire et d'enseigner qu’on ne BOURSE jamais vaincre
le mal que par l’abstinence totale.
Dr Joseph GAUVREAU,
Régistraire du Bureau de Médecine et Chirurgie, Université de Montréal.
On. peut mourir d'alcoolisme sans être ivrogne.
Dr. Jacques Bertillon. .
LR
Vimy. Nous sommes deux écolières |Girouxville … . je suis malade mais
de l'école Dunrobin. Nous aimerions {ne prendrai pas de boisson pour ra-
recevoir un cal. de la vieille province [mener ma santé, Un cal--Mme ©.
de Québec. Nous ne buvons pas, seu- |[Nolette. Le
lement de l'eau claire—Clémence Québec. ..un cal. de tempérance
Se
Beaumont .
et Juliette Bernard. [5e l'installerai pour le voir et pour
Girouxville. . . un cal. Nous savons Îles visiteurs—Julien Caron.
fêter; bien s'amuser, sans prendre Donnelly...un cal. du Cercle La-
un coup, nous sommes pas fous, ni |cordaire, et désirant qu'il soit orga-
folles —Mme Alcide Gagné. aisé, dans toutes les paroisses du vi-
Girouxville. . . un beau cal. pour Icariat de Grouard, le plus tôt pos-
ma mère, un pour mon beau-frère isible—Mme G. Lanoix.
qui ne boivent pas, . certain -—Ulric Edmonton. ..Je fais des photos,
Monette. Et ne bois que eau. Un cal. Une pho-
Meyronne, Sask....un pour Mme |tographe. .—Mme Marie Côté.
Albéric Provost, St-Constant, P.Q. Edmonton … . le cal. est beau, mais
Nous avons reçu le nôtre—Mme G ! Iridée qu'il représente est magnifi-
Monette. que. 2 cal—Mlles ‘Yvette Labbé ei
Edmonton ...pour 2 calendriers. Jeannette Houle. -:
La boisson affecte l'idée d’une per- [Neuville P.Q.... je souhaite au Pe-
sonne; la boisson brise: un ménage. |tit Jour et à la Survivance, le suc-
—Albina, Foisy et Jeannette Foisy.|cès, tant désiré, de la tempérance.
£Ste-Lina. .. mon mari ne boit pas. | Un cal. —-François Darveau.
Un cal —Mme Joseph Gosselin. ’Maillardville, B.C....Je bois de
St-Lin, P.Q....uñ cal. de tempé- \l'eau bien claire, - Et ‘au bon caïfé
rance ferait bonne figure dans ma inoir—Mile Célina Comeau.
cuisine—Mme Cécile Gariépy. Breynat, Alta... . jaime le chant,
Morinville...mon mari ne boit chantons: Les ‘Canadiens sont pas
jamais, mais n chante: Les Cana- [des fous, Partiront tous sans pren-.
|| diens sont pas plus fous. S'ils par- dre un coup. Un cal.—-Polycarpe
tent tous sans prendre un coup. Un Lambert.
cal.Mimne Louis Turgeon. Lafond. Je ne prends pas de
Atmore ... je suis contre ce poison coup, Comme font bien des fous. Un
qui s'appelle boisson. Un cal Mme |cal.—Josephine Journault. ‘
Jean Le Rouzic. [Maillaräville . La boisson? sa sen-
Cluny... P.S. Je pourrais facile- iteur, Nous tombe . sur le coeur. Un
-ment en placer ‘encore 1 dz. chez cal.—Jos. : Trottier.
nos canadiens français, s’il'en reste. |Carbondale. ..de la bonne eau |:
—-R.P. A. Tétreault, o.mi. fraiche, c’est plus de santé qu'une
Edmonton. ..‘un cal. pour chez [ponce, chaude: ou froide: Un cal.
oe Jos. Laferrière. ‘Les canadiens Agnès ‘Ricard.
et les canadiennes! de. Falher sont Edm
sobres et je suis de Falher.—Lucille Te lé e en Ye: isson,
‘Laferrière, étudiante G.M. Iméo Paquette, ". ‘
‘ CORRECTION : :
Re Souper des Professionnels St-Edouard. .. un cal. en couleurs
: Une ligne sautée (par moi, je pen- ensoleillé, pour ‘les C. fr. qui ne boi-
‘$e) ‘est, ici, reproduité: Ménaïd et [Vent pas —Mme Emile Richard.
Beaudry approuvent, ‘en buvant au |Cold Lake. . . pas d'alcool, nous bu-
café au lait. (2 cal.) . .:: [vens dela ‘bonne eau du Cold Lake.
Morinville. . chez-nous. où.ne boit [Un cal Mme Prudent Poirier.
pas. Un ‘cal —Rose-Marie Sabourin. St-Paul. un: ‘beau. cal. français
Edmonton: . , ceux qui:boivent: de- |et catholique dans ma maison, et uni
hors. ils ont l'air. fous: On ne boit pour mon fils Vitalien. Lui aussi
pas chez nous. Un: cal. — Gertrude boit, De l'eau. du lait—Mme Wi-
Bacon... .. ne frid Doucet.
Grand. Centre. : mon mari ne boit Fort Kent. : un cal. pour ma fa-
_pas autre chose . que du cocoa ha! mille et aussi “un pour mon garçon
“ha!'Un cal—Mme Omer Compagne. [qui lui: aussi ne boit pas RU :
Bonnyville : {notre ‘refrain: Les Rondeau: ; |
. Canadiens sont. pas des: fous, parti- |[St-Paul . _ je suis âgé de 15 ans,
-ront tous sans prendre un coup. ‘Un j'aime pas le -bière; encore moins LB
[| cal—Mme Maxime Couette. “boisson. J'ai. pas de trablette aux.
_Donnelly... ..ne bois'pas,.la boisson |bouts. des mains, .ni de nituite le.
[matin J'aime le travail, la gaieté, 12”
‘santé, la Survivance, : 1. :tempérance :
nee à a il Ware de l'ar<: let, ‘un, calendrier “Louis , Duchesnealt.
‘gent et va la blague. Un. cal:—Al- 'st-paui. nous sommes deux soeurs |
bert. Rodrigue. : ..,. anti-bière et’anti-boisson. Nos trois’
Lamoureux. les. Vieux'ne ‘boi-;frères n'aiment pas:la' boisson. Quel
:vent'pas, ‘les jeunes: ne:boirônt: Pas ‘ques: cal. Tr Thérèse ét. Irène Duches
É Un: cal-Mme rs Paradis: de ;
ÉLimmaculée-
| Gumsptin
Ê La retraite paroissiale. commencera
e 12 mars 1944 et se continuera pen-
Ce une semaine.
Le Révérend Père D. Jubinville O.-
BL curé de la paroisse du Sacré-
D Coeur de Winnipeg sera le prédicateur
Tous sont cordialement invités à
- È rendre aux exercises de la retrai-
| ST-JOACHIM
Mme Jacques Baril, accompagnée de
lca petite fille “Jacqueline, est partie
YERCREDI LE 1 MARS 1944.
Nouvelles Locales —
© VANCOUVER
Soirée du 22 février. -
Au delà de 200 personnes s'étaient
donné rendez-vous à la salle Forester
pour la fête du mardi-gras annuelle
qui fut un réel succès, sous tous rap-
ports. . On ne discute pas des goûts,
dit le: proverbe et c'est. surtout vrai
des costumes que portaient les exhi-
biteurs, costumes à la coupe hindoue,
égyptienne, chinoise, australienne et
surtout canadienne. La tâche .de dis-
cerner les plus attrayants des .costu-
mes pour attribuer les magnifiques
prix offerts, échut à MM. H. Fraser,
J.-B. Tisseur et A. Langlois; ces ju-
iges improvisés qui avaient à rendre
jugement pour-la première fois dans
de tels cas sé sont tirés d’affaires on
ne peut mieux et à la satisfaction. -gé-
. passer quelques jours à Calgary avec Re
Ÿ son mari qui fait maintenant partie al
D l'Armée Canadienne. |
D M et Mme Dan Cooper (née Mar-
A «le Pépin) sont revenus d'un beau
N voyage à la Côte du Pacifique.
‘ + +
Mme J. Hamel, du Lac-La-Biche, à
À passé quelques jours chez Mme J.-B.
* Hurtubise. |
E & %
Egalement à Edmonton, Mme Louis
É Belland de Bonnyville. Fu
Les Bonnes Amies
Les Bonnes Amies auront leur as-
A semblée mensuelle lundi le 6 mars à
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À chiffrait à :2,600 minots. de blé, 1,200
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RUE 18: ‘que
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Prix pour De Mlle M. Marches-
seau et M. A. Gagnon. Prix pour le
costume le plus original: Mme Lau-
ra Faucher; pour Messieurs M. A.
Gaudreau. Un prix spécial a été décer-
né à Mlle Laurette Léonard.
Malheureusement plusieurs beaux
costumes de tous genres, surtout de
l'Australie sont arrivés trop tard pour
le concours. Ils ont cependant reçu une
ovation bien nourrie, de la part de
‘[Vassemblée.
Le programme se continua par “ji-|vres paroissiales. M. Archie Ducharme
gue” à la mode de bar chez nous, pariremporta le ler prix pour le bridge et
M. E. Chabot. |
La danse du petit bonhomme ac-
croupi, par les deux frères Michaud.
Une danse écossaise par Mesdames
E. Fontaine et A.-M. Leslie.
Des chansons du terroir furent ren-
dues par M. B. Beaubien, V. Léves-
que. A. Beaubien et pour mettre le fi-
on, la chanson de la St-Jean Baptiste
canadienne par M. D. Bougie.
En somme, belle soirée de famille
qui sera suivie d’une autre, mais d’un
‘autre genre Île 11 mars à 8 hres.
Reméerciements.aux nombreux amis
visiteürs de Seattle, dans la personne
de M. et Mme G.-N. Lamoureux des
habitués de Vancouver pendant des
années, de'M. et Mme Freddie Gar-
neau et de leur jeune fille, aussi de
Seattle. . is
Visiteurs :
D'Edmonton nous avons remarqué
Mme .H. Monaghan, née Rose Gar-
heau chez son frère Ted en route pour:
Seattle rendre visite à un 1 autre frère
Freddie.
De Prince-Rupert, Geo. Bougie du |
corps .de l’aviation en tournée à Van-
couver chez ses oncles Donat et Louis
Bougie et cousins de Twigg’s Island.
Æ + *%
Température.
Un peu maussade par moments,
mais normale pour la saison. Les jar-
diniers Chinoïs et autres sont à plan-
ter Îles petits pois, la”salade, etc.
Soirée des €. de C.
La Survivance
FORT KENT.
: C'est avec joie : de on avons” vu
revenir vendredi : dernier, notre; véné-
ré curé, l’abbé Connoir,' de l'hôpital: ‘de
{la Miséricorde d'Edmonton, après une
quinzaine de jours, espérons rétabli pour
de. bon cette fois-ci. Le Rév. Curé Tar-
dif, vicaire de Bonnyville, nous chan-
tait la messe dimanche le 20, nous lui
en sommes bien reconnaissants.. .
Nous comptons aussi à l'hôpital St-
Louis, Mme Albert Baril et M. Origène
Ducharme, dont on attend le ‘retour
de leur rayon-X, le bébé Bernard Gau- |
cher d'une pneumonie. M. Roval La-
pierre à l'hôpital Général . de. ‘Bonny-
ville pour une infection à la jambe. A
tous. nous” leur souhaitons guérison
complète. . k
Comme d'habitude nous avons “du-
rant le Carême ja prière du soir et le
Salut du Saint Sacrement tous- les mer-
credi et vendredi. :
Le soldat Roger Gamache | fils de
Pierre, stationné à Victoria, B.C., passe
quelques jours dans sa famille. C'est
avec joie que nous avons vu revenir le
sergent Paul Mercier dans sa famille
il assistera son père sur la ferme puis-
qu'il est maintenant PARLES @e l'ar-
mée.
Dimanche soir, nos jeunes du Grade |tionnaire me dit que mère
PAGE 56
és ST
TRIBUNE LIBRE
: Opinion du lecteur
. Toute .communication doit être accompagnée de nom et de l'adresse
de l’envoyeur. Nous ne prenons pas
sous cette rubrique: ”
La France, notre
mère-patrie
Le correspondant qui signe “Cas-
tor” dans une Tribune Libre de la
Survivance du 16 février, paraît. frois-
sé.parce que j'ai appelé la France la
mère-patrie des Canadiens français,
et dans une question qu'il croit pé-
remptoire il demande: “Depuis quand,
appelons-nous la France comme (sic)
notre mère-patrie? Je réponds: de-
puis 1534 époque à laquelle Sieur Jac-
ques Cartier, français authentique
prit possession du Canada au nom de
la France. Un autre . français non
moins authentique, Champlain coloni-
sa le pays dans les: années suivantes
et la colonie appartint à la France
| pendant plus de deux cent ans; exac-
tement de 1534 à 1763. Or, mon dic-
mère-
IX’ avec leur institütrice Mile Rose Ma- En c'est un Etat qui a fondé une
ria Mathieu se rendaient à Bonnyville | colonie. La France ayant fondé la
pour un “quizz” avec les jeunes de cet
endroit; malgré le début pitoyable, nos
jeunes en finirent pour être vainqueurs
Une vartie de: cartes, ce dimanche
soir -avait lieu dans l’ancien: magasin
de James Collins au profit de nos oeu-
Henry Collins pour le “500”, tandis que
Mme Joseph: Levasseur et Arthur Cro-
teau s’en tirèrent des prix de consola-
tion, après nous eûmes une partie de
vues animées très goûtées.
Adrien Michaud passait la journée
du dimanche dans sa famille pas trop
dans la gaieté après les péripéties de
la veille.
}
colonie française du Canada, j'en con-
clus qu’elle est la mère-patrie des Ca-
nadiens français. Vaincue par les An-
gläis, la France à dû céder le Canada
l'Angleterre par le traité de Paris
signé en 1766.
Les soixante milles Français restés
au Canada se sont multipliés à plu-
sieurs millions et l'immigration ai-
dant, nous sommes arrivés d’après les
statistiques de 1941, à une population
de 3,482,392 de race française. À qui
fera-t-on croire que tous ces Cana-
diens-français se réclament des An-
glo-Saxons, des Slaves ou des Chi-
nois? Et comment se fait-il que M.
Castor qui se dit Canadien-français,
Le mois de février tire à sa fin avec ldu moins d’après son nom de plume
ses poudreries malgré tout les chemins | (ou poil) soit scandalisé quand on dit
sont restés passables aux autos.
que la France est notre mère-patrie ?
Une intéressante soirée à Bonnyville
Mme Aimé Marcotte aidée de quel- lIeur- souhaitons bon succès dans leur
Anne ont organisé une soirée récréa-
tive très charmante et d’une haute
[valeur récréative et éducationnelle. Un
très grand nombre d'amateurs attirés
par les beaux prix de cartes ainsi que
par le magnifique programme se ren-
dirent à la salle paroïssiale si bien
que les profits réaliser pour l’église
furent de $44.85. Il est bien certain
que personne ne regrette la soirée. Les
prix de cartes furent donnés .par les
‘ques amies parmi les dames de Ste-|nouvelle place.
% +
Les jeunes amateurs de Fort Kent
ont encore. rendu visite aux nôtres
sur la glace locale, mais n’ont pu en-
core égaler les points cette LE -Ci.
Une autre’ fois"peut-être 7:
& + #
M. le Curé Lapointe a passé une
grande partie de la semaine à Edmon-
ton et aux environs par affaires. Il
est heureux d’avoir pu finir avant son
suivants qui méritent les meilleurs re- | départ l’amélioration considérable à
merciements: Mme C.-B. Moreau,
Mme Françoise Gagnon, M. R. Hé-
bert, Mme E. Bélanger, Mlle A. Guil-
lemette, Mme Omer Croteau, M. Chs.
Lirette, Mme Armand Mercier, Mme
KR. Lapointe.
Ceux qui eurent la chance de ga-
gagner ces beaux prix furent les
suivants. Mme Galarneau, Mme C.
Beaupré, Mme Elphège Ouimet, M. le
| Curé, M. C.-B. Moreau, M. J. Hamel,
Au delà de 50 tables étaient ali-| Mme O. Croteau, Mme G. Mercier,
gnées pour la partie de cartes annon- | Mlle G. Labrie, M. Yvon Bordeleau et
cée dans la spacieuse salle paroïissia- | M. Henri Bureau.
le de l'église du Sacré-Coeur mise
gratuitement à la disposition de l’or-1
ganisation pour “l'oeuvre du camp
des jeunes catholiques” au Lac Ste-:
. : spouvoir seulement donner une faible
Anne.
: M. Julien président ouvrit le jeu |
en expliquant le but de la soirée, puis
un groupe de jeunes du Juniorat St-
Jean nous fit entendre la chanson pa-
triotique “Evangéline”. -
La partie de cartes terminée, on
procéda à l’encan à “l’Italienne d’un
miroir artistique et d’une belle lam-
pe avec abat-jour.
: L'entrain
l'abbé Ketchen ne pouvait fournir à
écrire les noms que lui souflait l'en-
canteur. M. Nadeau. Ce fut un feu rou-
lant de 30 minutes pour arriver au
beau résultat de .$65. 00 net Pour les
deux objets. … .
‘Un ‘entr’ acte par les mêmes jeu-
nes— chanson de notre vieux foklore:
“Le bonhomme dansait, ae - tant qu’il
1 00 de l'acre, $3,450.00 comptant. S’a- pouvait... .
: Puis la diétribution des prix:
“Le sort pour le beau miroir favori-.
sa Mme Gérard Baril et pour. la lam-
pe, laviatèur. M. Larouche qu ne Ya
pas volé!
| Preraier ] prix pour Jes caïtes Dames: |
- Mme Alph. ‘Gallant : (bridge). Pre-
mier prix. (whist) ‘Mme Adéline Gaïrd-
ner. Hommes: M. Émile: ‘Daoust. Con-
solation ou ‘encouragement: Catherine
[Sr et. H: ‘Brisson. ‘Prix. d'entrée a é-
<he “résultat rude net ne” “peut
‘être. donné: vu qu'il: RAS encore des! :-
|argents: à venir. “provenant de’ la. vente
Ë comparable.
‘était tel que le deibé, :
Outre ia partie de cartes, le .pro-
gramme récréatif suivant fut don-
né avec grand succès. Nous aimerions
conception de toute l’art et le charme
avec lesquels Mme Jeanne Turcotte
et M. J. Sylvestre rendirent—— la pre-
mière une récitation, le dernier deux
chansons, le tout vibrant .de la plus
belle éloquence et de tout un art in-
1— Duo de piano - — _ Gisèle Demers
et Lily Bourgouin.
2.— Solo — : Souvenir du jeune âge
Lucien Hétu.
3— Déclamation — La Veillée. dé
François Coppée-— Mme Turcotte.
4— Saynette par MM.'Antonin Oui-
met et Guy Marcotte:
-5.— Solo -— Jacques: Sylvestre, ac-
compagné de Rvde. Sr. Marie des Lys.
6.— Solo de piano “Par Mile qisee
le Demers" ""
7— Duo. de. ‘chant par Mme. + -B.
Laporte et. Lucien Aou Oïd Black
-[Joe.
8.— Saynatte par. Me: Ph. Giguère
et ue Alphonse Batil. Fu
— Déclämation de: Drummond Par
We. FA Bourgouin. ..
10— "Solo Réponse de Gr
re par Mme: ‘Marie-Paule. Tessier."
‘11 Drame Le par Milles: “Jacqueli-
voir de. communiste: de Moscou, le 12/$6- pi
notre église. Un nouveau plancher en
“fir” sous les bancs et un beau lino-
Jleum dans le reste de la nef. Le tout
donne un très bon effet.
+ *% %
Mme Léon Bartier (née Eva Smart)
a subit un accident des plus doulou-
reux et déplorable. Elle fut écrasée
par un camion conduit par son père
qui fut averti par les cris de la mal-
heureuse. et en voulant la dégager il
passa sur elle une deuxième fois. Elle
fut transportée sans connaissance à
lPhôpital Duclos. L'on “rapporte qu’elle
est, un peu mieux. Son mari est ser-
gent dans l’armée et outre-mer.
Æ Es
Mme Allard de New Carlisle, Qué.
est en visite chez sa soeur Mme B.-
J. Dessuriau. |
+ % %
M. Jos. Baril s’est procuré un nou-
veau camion. 5
ko æ
Mme Veuve Elizée Dee est par-
tie pour Montréal ces jours-ci.
CCR + +
M. Adolphe Couture, gérant d ma-
gasin coopératif local est absent à Ed-
monton pour assister à un congrès des
Coopératives. |
MM: Chs. Beaupré et Paul Bougie
sorit ‘allés à Edmonton par affaires.
_+X + +
: Nous: apprenons que la maison de
M. W. Michaud sur la ferme a été ra-
sée par les flammes et le tout fut dé-
truit durant la nuit. ou la. soirée de
samedi. Re m5
UE
Conseil national communiste
. en. Pologne 4.
EMoëcéi: -
‘des: ‘polonais’ communistes, a approu-
en Pologne. .
élu. par: des: méthodes des plus’ démo-
‘actuellement contre: VPAïlemagne
It ajouté aw’un: des buts de ce ©
— |Wolna. “Püiske,_ crane |: à
vé. la; onmation, qu conseil Bational
Le. journal. dit. que « ce. “consel a .
es’. représen-'
tants de tous les ‘groupes ‘qui lu tent
mité. LU Jeune des elations. ‘ami-|:
la responsabilité de ce qui paraît
eee dd
De quelle race Castor descendrait-
|? Ou bien encore appartiendrait-il
à la génération spontanée? À moins
qu'il ne soit descendu directement de
la lune! Tous les Canadiens français
en général sont fiers de leurs origi-
nes et se plaisent à répéter que leurs
‘ancêtres sont vents de la Normandie,
de la Picardie, de l’Anjou, du Poitou
ou de la Vendée. Et quand ils ont la
bonne fortune de visiter la France,
ils ne manquent pas de faire le pè-
lerinage au lieu de leur origine; le
contraire serait étonnant.
‘Dans une brochure publiée à Otta-
wa et intitulée: “Le Canada parle à
Îla France” nous trouvons les messa-
ges radioffusés aux Français après
leur défaite en Juin 1940, par de hau-
tes personnalités et des écrivains dis-
tingués du Canada. Cette première
brochure contient 31 messages de qua-
tre pages et signés par S.E. le Cardi-
nai Villeneuve, l’Honorable Adélard
Godbout, S. Ex. Mgr Vachon, le R.P.
Desmarais, O.P. le R.P. St-Denis, O.-
MI. M. l’Abbé Arthur Maheux pour
n’en citer que quelques-uns. Tous, en
parlant de la France, emploient un
langage qui révèle leur attachement
filial au pays qu’ils considèrent com-
me la nation mère de leurs ancêtres
et par extension de leurs descendants.
Qu'on nous permette quelques cita-
tions. Du R.P. Desmarais: “Je suis
assuré d'être l'interprète de tous mes
compatriotes, de ces quatre millions
de Canadiens dont l'esprit et le‘coeur
sont demeurés français, quand je vous
dis ma très profonde sincère sympa-
thie et ma confiance indéfectible dans
l'avenir de la France. Français mes
frères, nous voulons vous débarrasser
du joug qui pèse lourdement sur vous,
nous voulons briser vos chaines”. Du
R.P. St-Denis: “C'est avec une émo-
tion qui me serre la gorge, que je
m'adresse à la France que les Cana-
diens français considèrent avec ten-
dresse comme leur mère-patrie. Quoi-
que nous soyons sujets britanniques,
[nous sommes bien français d’esprit et
DONNELLY
A l'hôpital: :
Tous les paroissiens de Donnelly
isympathisent bien sincèrement avec
leur si dévoué père curé, le R.P. Ca-
mille Laroche, O.M.I. pour le mal-
heureux accident de brulures à la figu-
re et aux mains, qui lui est arrivé sa-
medi soir dernier le 6 fév.
Tous espèrent une prompte guéri-
son et lui souhaitent un tôt retour
d'hôpital.
A la suggestion du R.-P. vicaire,
chacun offrit de bon coeur une courte
prière à ses intentions.
+ *# +
|
|
Rapport de la visite paroissiale
a) Nombre de familles: 185.
1.— Canadiennes-Françaises: 114,
formant une population de 551 person-
nes.
2.— Anglaises:
50 personnes.
8.— Françaises: dE population: 21
ee.
— Jrlandaises: 2— population: 17
Sr
— Ukraïiniennes: 1 population:
13 personnes.
H— population:
6.— Ecossaise: es. population: 4
personnes: | |
f.— Polonaise: 1— PARRIStRrE 8
| personnes. :
8. Allemande: 1— population: 2
personnes.
b) Religieuses de Ste- Croix: 11.
c) Célibataires: 16.
d) Veuis: 6.
e) Résumé:
— Nombre de familles: 185
“ai Population totale: 686 Ames.
3.— Nombre de feux: 143.
4. Nombre de communiants : 423.
k & &
Gercle des Fermières:
Assemblée mensuelle le 25 fév.
Résultat. des élections de nouvelles
=
;
directrices.
Présidente: Mme Octave Aussant.
Vice-prés:: Mme Hervé Johnson. :
- Sec.-Trés.: Mme Victor Régnier.
.Bib. “Lectrice: Mme Zoël Côté.
Conseillères: Mme
riault, Mme Jos... Fillion,. Mme P. _.
pointe; et: Mme J--B. ‘Béland: #:
: Comités: : . ie
4° Soins: et médicaments. de. fa-
. mille: : ‘Mme Cimon.
2=—. Jardins: Mme. Emile Nadeau.
F8—. Poulets et dindes: Mme Geo:
: Servant. | .
4— Couture: Mme A: Pariséan.
—— Tricot: Mme Moquin. ét. Mme
David “Thé-
AE ch fre ÉPICIE.
SPÉCIAL à ro e
TIMBRES de GUERRE. 25;
"Æ EX Æ
L'Association Coopérative de Morinville
Les membres de l'Association Coopérative de Morinville tiendront
leur assemblée annuelle à ja salle paroissiale à.8 heures p.m. lundi, le
6 mars. ‘ % É
On demandera aux membres de voter sur des questions importantes,
entre autres l'achat ‘d'un important magasin de Morinville. Comme
ceci devrait intéresser tous les gens de Morinville et des arrondissements
üls sont tous expressément invités. Le résultat de l'assemblée, à dit le
président; dépendra de l'intérêt que les gens prouveront en AsSstnt
à l'assemblée.
- Cette assemblée marque la fin d'une année prospère pour l’assoeia-
tion. Elle compte déjà plus de cent membres. Les ventes se sont élevées
de $9,500 de plus que l'an dernier: $1:250 ont été dépensées en “aies
ment. $
. Le’ secrétaire.
PP ‘
de coeur”. De M. l’Abbé A. Maheux: |chette:
“Tu souffres, Ôô France bienaimée,
nous voudrions, nous, les Canadiens
français, pouvoir te délivrer sans re-
tard. Le front de guerre pour nous,
c'est ton front à toi notre mère toug
jours. O France, regarde bien ici: tu
vois en notre pays le Canada quatre
millions dé tes enfants par le sang,
et ils t'aiment tous ils t'aiment de
tendresse filiale, en dépit des inévita-
bles froïissements du passé; ils t'ai-
ment tout simplement parce qu’on leur
a toujours enseigné que tu es leur
mère-patrie”.
Nous pourrions multiplier ces cita-
tions qui montrent clairement l’atta-
chement filial des Canadiens français
pour la France. Ils sont fidèles à leur!
devise.: “Je me souviens”.
Terminons par les vers du célèbre
‘poète Canadien français, Louis Fré-
Jadis la France sur nos bords
Jeta sa semence immortelle
Et nous, secondant ses efforts
Avons fait la France nouvelle.
O Canadiens rallions-nous
Et pres du vieux drapeau symbole
d'espérance
Ensemble crions à genoux (bis)
VIVE LA FRANCE!
H. G.
VOLAILLES
demandées
Apportez vos volailles chez
EATON à Edmonton—-les meil-
leurs prix du marché.
#T.ÆEATON e
|
|
Lisez et faites lire
la Survivance.
|
|
|
|
Soyez
prévoyants
La belle température dont
nous jouissons depuis quel-
‘ques semaines nous rappel-
_le que le printemps s’en
vient. Soyez prévoyants: dés
maintenant, confiez à T.-J.
LaKFléche, la confection de
votre paletot de printemps
et de votre complet de Pâ-
ques. Votre élégance et vo-
tre budget l’exigent.
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; mesure 6. 1 nee eriiin
5 CAFE. ‘Blue Ribbon?” “CAFE,
Breakfast : Blend’
(THE de qualité. de “Wilson”
| en. conserve
Boite 20:onces, .….:.:
ORANGES “Sunkist”.
MERCREDI LE 1 MARS 194 :
Pour rire
PAGE 6 L _
Dans le champ coopératif MORMLE
a Survivance
SIMPLE CAUSERIE HŸ pi jarbres ne supporteraient pas notre cli-
: ymat. Rien n'empêche de faire ici ce
qu'ils ont fait là-bas, en nous servant
de nos propres arbres indigènes qui é-
videmment, donneraient des enfants
C | at oble: d
: , plus robustes. Et ce serait mieux encore
t | ‘ [si l'on allait chercher les parents plus
nouve es D an es loin dans le nord, où leur saison de
croissance est encore plus brève.
-Et le saule? :— Le saule qui partout
:pullule, et où la plupart des fermiers ne
voient qu'une peste, le saule peut deve-
La mort passe, daris nos rangs de ce
temps-ci et depuis quelques semaines
elle est venue chercher une deuxième
victime dans la personne de Dame Ul-
déric L'Abbé. Le côté le plus triste
de la visite c'est que la grande fau-
-cheuse a fait son travail subitement,
et en moins de temps qu’il ne faut
Rodolphe Laplante comme disait un pédagogue de la ré-
Dans la région de Montréal, il y a |gion de Québec récemment. : -
32 caisses populaires "dont l'actif va-
lrie de $297.00 à $10,000.00, 41 de $10,-
000.00 à $25,000.00; 49 de $25,000.00 à
$50,000.00, 16 de $50,000.00 à 875,000.-
et
‘ Les ennemis de l'épargne sont nom- :
breux et ils prennent des allures et
des noms divers. D’aucuns déclarent
qu'il sést inutile d’épargner. Ces im-
des végétaux pour dignes d’adoration,
Georges Bugnet
[qu'on les croyait habités par une âme
(Spécial à la Survivance)
Vocabulaire
Un article de notre iniassable pion-
nier colonisateur, M. l'abbé J.-A. Nor-
mandeau, me décide à présenter une
humble quote-part pour la confection
du grand ouvrage.
À en juger d'après une personnelle
expérience de près de quarante an-
nées en Alberta, la difficulté n'est pas
seulement de trouver des colons pour {richesse et la beauté, nous nous y con-!
telle ou telle région. I1 faut aussi qu'ils
y demeurent. Or à ces attaques, de
“bougeotte”, l'un des plus sûrs remè-
des est l'attrait des arbres, soit 1ores-
tiers. soit fruitiers, soit d'ornement,
que l'on a soi-même plantés. Un fer-
mier, tenté par de nouveaux pâturages
qui, de loin, paraissent plus verdoyants
peut emporter avec lui à peu près
tout ce qui lui plait, sauf des arbres
bien enracinés. Il y regardera deux
fois avant de les abandonner. Voyez
quelle différence entre les forcément
sédentaires producteurs de fruits dans
l'Est et sur les prairies de l'Ouest, l'in-
cessant roulement des producteurs de
blé, toujours courant où ils imaginent
que le sol rendra quelques minots de
plus.
Tout le monde reconnaît qu'i: est utile
de planter de bons arbres et qu'ils a-
joutent toujours à la valeur d'une ter-
re. Chacun de ceux qui reviennent
d’une visite à quelqu’une de nos Fer-
mes Expérimentales se dit: “J'aime-
rais bien que ma terre y ressemblât un
peu, mais malheureusement, moi, je
mai pas les moyens de l'Etat.” Et c'est
qu’en effet, jusqu'ici, pour qu’une plan-
tation réussisse, il y faut une considé-
rable dépense de soin et de temps. La
raison en est qu'il y a foït peu de ces
arbres ou arbustes nouveaux qui soient
parfaitement adaptés à notre climat—
j'entends celui du centre et du nord de
l'Alberta— sauf en quelques endroits
plus favorisés.
Ce sont de ces endroits favorisés
qu'ont profité pour s’y établir nos Fer-
mes Expérimentales; et c'est pourquoi
elles y peuvent obtenir des succès qui,
ailleurs, deviennent des revers.
Pour autant, rien de tel que d'essayer.
Journaux, revues agricoles, la radio mé-
me, nous tiennent au courant de ce qui
est possible; et je n’ai pas besoin de ré-
péter, ici leurs informations. Mais ce
serait chose excellente que d'encoura-
geïr les nôtres à embellir les alentours |
de leurs demeures et toutes leurs ter- |
res, à leur inculquer le goût; l'appétit,
non seulement de “faire de l'argent”,
mais aussi de jouir, aux heures-de dé-
lassement, de ces admirables présents,
uëüles, durables, vivants, que Dieu in-
venta, pour le plaisir de l'homme. du-
rant'le troisième jour de la création |
du monde, N'est-il pas singulier, alors
|
qu'aux temps du paganisme on tenait des pays plus froids.
divine, n'est-il pas singulier qu'au-
jourd'hui une humanité qui se dit chré-
tienne n’admire guère que ses propres
oeuvres, sans se soucier de celles, bien
autrement merveilleuses, dont nous
comble, jour et nuit, le Créateur de la
terre et des cieux? Hébergés, pour no-
tre brève vie terrestre, dans un magni-
jfique domaine, loin d'en respecter la
duisons comme des pillards, saccageant
et dévastant tout, pour notre person-
nel profit matériel, ou pour nous amu-
ser, et même nous ‘entre-tuer.
+ % %
!
Heureusement, il y a des exceptions.
XI y avait Jésus. On sait qu’il procla-
ma le lys des champs plus somptueuse-
ment vêtu que le roi Salomon. Et, en
effet, alors que les fleurs sont parées
de tissus vivants, nous ne sommes ja-
mais habillés, nous, que de choses mor-
tes. |
Il y avait St-François d'Assise. Il
considérait comme des frères ou des
soeurs toutes les créatures du Bon
Dieu.
Mais, aujourd’hui même, il est quel-
ques hommes qui, au lieu de ravager
notre terrestre domaine, cherchent à
le rendre encore plus beau et plus ri-
che, ce sont les inventeurs" de plantes,
et ils ne sont pas très nombreux, sur-
tout en Alberta, où, autant que je sa-
che, on n’en trouve guère que deux.
Voici donc un champ d'action tout
grand offert à plusieurs de nos jeunes,
et même de nos moins jeunes.
Comme nous ne constituons qu’un
vingtième de la population en cette
province (40,000 sur 800,000 nous n’a-
vons, dans les concours ouverts à tous,
qu’une chance sur 20 de gagner. Mais,
dans l'invention de nouvelles plantes,
les coucurrents étant à peu-près tota-
lement absents, rien ne nous empéche-
rait de nous planter immédiatement
aux premières places. Là, nous pouvons
être lies vrais pionniers. C'est un ter-
rain tout neuf encore, plein de pro-
messes, et dont la mise en valeur vau-
renommée, la grande reconnaissance de
leurs concitoyens, celle des futurs géné-
rations, et, s'ils savent s'y prendre, la
fortune. On sait qu’un fraisier nouveau,
un prunier neuf, un simple oignon. de
tulipe se peuvent, vendre $1,000, $2,000,
53,000 et davantage encore, du moins
aux Etats-Unis, ou en Europe.
| Veut-on quelque notion des ‘plantes |
à inventer?
Récemment, pour le bois à pulpe, nos
voisins du sud, par divers croisements,
|fameux “créateurs” de pläntes aux E-
dra aux défricheurs avec une haute tats-Unis, Luther Burbank et N.-E.
nir Source d’énorme profit. Personnel-
lement, voici des années que j'y travail-
le et ne suis pas sûr d’avoir réussi. I1 y
a dans l'Est, aux Etats-Unis,en Euro-
bres. En croisant avec eux les plus vi-
goureux de nos saules indigènes on ob-
tiendrait fort probablement quelque
race nouvelle à croissance forte et ra-
pide qui, plus vite que nul autre végé-
jtal, nous fournirait ‘“‘piquets”’ de clôtu-
Îre et bois de chauffage, sans parler de
ses autres emplois. |
Ceux qui ont habité dans l'Est con-
naissent bien le cerisier noir qui don-
ne un bois de haute valeur. L'Ouest n’a
pe, des saules qui sont de grands ar-
00, 7 de $75,000.00 à $100,000.00, 29 de
$100,000.00 à $250,000.00, 3 de $250,-
000.00 à $500,000.00, 2 de $500,000.-
00 à $1,000,000.00.
“
prévoyants allèguent qu'ils seront,
grâce aux lois sociales de sécurité qui
s'annoncent, tout aussi bien pourvus
que les sages au caractère de fourmis.
La région de Montréal comptait Il ne faut pas oublier, cependant, que
179 caisses populaires au 31 août 19-
43 et le coefficient d'augmentation
annuelle de leur actif pour l’année
écoulée fut de 71%.
L'Union régionale de Montréal
compte 46,147 sociétaires et 7,846 em-
prunteurs. L’actif total des caisses
formant l’Union de Montréal est de
$11,265,858.76. |
Sait-on que les caisses populaires a-
rien de ce genre. Nous pourrions peut-|cadiennes di Nouveau-Brunswick, les
être l'avoir par des hybrides entre le
cerisier noir et notre propre cerisier à
grappes (choke-cherry).
ji À énumérer tout ce qui nous manque
et que nous pourrions avoir, je n'en fi-
nirais pas. En voici pourtant quelques
|
| On s'imagine peut-être que cette
exemples:
sorte d'ouvrage est trop au-dessus de
la portée du commun des mortels. Il
n'en est rien. Je n’écrirais pas cet arti-
cle si je ne savais, de personnelle expé-
irience, que c’est au contraire un travail
assez facile. Le tout est de s’y intéres-
Ün framboisier parfaitément rusti-
que et vigoureux. Nous en avons des
sauvages qui n'attendent qu’un homme
de bonne volonté pour les améliorer.
Même chose pour le groseiller, le frai-
sier, le rosier, les atocas, voire le saska-
toun. Et j'y puis ajouter, encore qu'on
ait déjà là-dessus commencé l’ouvra-
ge— le cerisier, le prunier et le pom-
mier, et caetera, et caetera.
Comme on le voit, il ne manque pas
de chemins à suivre en ce pays-ci pour
les futurs inventeurs de plantes.
k % #
ser. Il y faut naturellement queues |
connaissances spéciales, mais elles sont
aisées à acquérir. En fait, les deux plus
Hansen, ne possédaient à leurs débuts
qu'une instruction fort rudimentaire.
C'est en forgeant qu’on devient forge-
ron. C’est en inventant qu'ils devinrent
| inventeurs. |
(Suite et fin la semaine prochaine)
Montréal. — Alfred Charpentier,
| Qué.
|
coopératives de consommation et de
production qui groupent environ 20,-
000 sociétaires, ont souscrit un mini-
mum,de dix cents par sociétaire en
faveur de, la presse quotidienne aca-
diennt. de langue française?
Bel exemple de solidarité cons-
ciente et progressive.
I! existe sept ‘unions régionales de
caisses populaires dans la province de
Québec et six caisses centrales.
Les administrateurs de la Caisse
centrale sont les mêmes que ceux du
bureau de l’Union régionale.
Une seule région n’a pas encore sa
caisse centrale et c’est Chicoutimi, ré-
cemment fondée. Chaque union régio-
nale délègue deux administrateurs à
un organisme de coordination, d'o-
rientation doctrinale qui a, en outre,
la responsabilité de l'inspection et de
la vérification. Ce corps porte le nom
de la Fédération des Unions régiona-
les de Caisses populaires Desjardins.
Le siège social de la Fédération est
établi à 65, rue Ste-Anne, Québec,
Il existe une fédération des caisses
canadiennes-françaises pour l'Ontario,
groupant surtout les caisses de la ville
d'Ottawa. On laisse entendre que d'au-
tres ligues ou fédérations du même
genre Se constitueront dans les au-
tres provinces. Ces organismes colla-
boreront de façon étroite avec les li-
œues ou fédérations provinciales exis-
tant dans les différentes provinces.
Nos compatriotes, par le truchement
de leurs caisses, travailleront à ’lé-
mancipation économique des leurs;
tout en concourant au bien général de
président de la Confédération Cana-|leur province dont ils sont des cito-
dienne et Catholique du Travail, as-
isociation soeur des syndicats natio-
ont fabriqué de nouvelles espèces qui inaux, a déclaré que “notre organisa-
pour eux, ils ne se sont pas occupés
Cl — - È
“Jean Rivard”
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Leurs nouveaux ‘ Mitchell, ministre du Travail”.
rendent presque deux fois plus que ce [tion approuve le nouveau code des re-
qu'on avait auparavant. Travaillant |]
ations ouvrières présenté hier à la
chambre des communes par l’hon. H.
|
«fl
ji il nl
L nd k
ait
yens d'ordre, animés en plus d’un es-
prit de collaboration ou, pour tout dire
la personne prévoyante n’a pas seule-
ment mis de côté quelques dollars; el-
le a vécu selon l’esprit qui anime le
chrétien équilibré, c’est-à-dire, selon
une tempérance des désirs, des be-
soins, le tout imprégné de la grande
vertu ‘d’ordre. - Ù
Il y a’en outre le capital de lance-
ment ou d'initiative qui, dans le pas-
sé. nous a manqué et qui devient ac-
{cessible à ceux qui dans un monde de
gaspillards et de dilapidateurs, avait
perdu Sa signification. Epargne donc
eri prévision des jours sombres, épar-
gne pour former les caractères, é-
| pargne aussi et surtout afin de pou-
voir, par son.utilisation. constante et
méthodique, enrichir notre collectivité
nationale, sans causer préjudice à qui
que ce soit. ; É
|
: Rodolphe Laplante,
La vie de Jeanne. d'Arc
par Elle-même :
Dans la, Collection Catholique, Les
Editions Variétés viennent de publier
cette biographie de la grande sainte
française.
Cet ouvrage s’attache avant tout à
reproduire les paroles authentiques
de la Pucelle. Elles y sont groupés
dans l’ordre ou se déroulèrent les é-
vénements de sa vie. L'éditeur y a
simplement ajouté des parenthèses
qui éclairent certaines situations et
situent certaines paroles.
Jeanne d'Arc n’a pas écrit son au-
tobiographie, maïs elle l’a parlée au
cours de son procès, En effet, à ce mo-
ment, interrogéeé et forcée de répon-
dre, elle dévoila son, âme et raconta
sa vie. C'est le texte authentique de
ce procès qui est à la base de ce livre.
blie pas. Voici le plus beau document
; Sur la grande sainte. |
| Un volume de 64: pages, publié par
iles Editions Variétés. Prix: $0.40, par
[la poste $0.45. En vente dans toutes
Îles bonnes : libraires et aux Editions
Variétés, 1410, rue Stanley, Montréal
[ER
n
i
|. PACIFIQUE. — Les Alliés ont
: complété l'occupation de l'extrémité
occidentale de la Nouvelle-Bretagne:
d’un sens de la coopération pratique. ! des avions partis de navires améri-
Les caisses scolaires ou enfantines
se multiplient partout et c’est un signe ,nes, à 1.800 milles au sud de Tokio; de
des temps. On veut créer des coopé-
Un curé est nécessaire dans une parois-
cains ont bombardé les îles Marian-
Birmañie, on rapporte de nouveaux
rateurs pour demain et on en élève, gains pour les Alliés.
(A. Gérin-Lajoie)
Voici une histoire vraie qu'on n’ou-!
pour le dire, la défunte était partie
pour lautre vie. | ù
.Mme L'Abbé était une de nos pion-
nières, étant: arrivée à Morinville dès
la première année, Son mari avait fait
partie de la première excursion et sa
dame était arrivée quelques mois après.
Il-y a doric 53 ans de cet événement.
Depuis ce temps, la chère dame est
toujours demeurée dans la paroisse
et c'est dire que le nombre de ses amis
et connaissances comprenait tous les
paroissiens de Morinville. Aussi les fu-
nérailles furent tout-à-fait imposantes
et son départ laisse un grand vide der-
rière elle. Elle laisse pour pleurer sa
fin plusieurs enfants disséminés un peu
partout et un bon nombre s'étaient
rendus pour rendre un dernier devoir
à celle qu'ils avaient aimée durant sa
vie entière. A tous nous offrons nos
sympathies les plus vives dans ce grand
deuil: : ; ;
M. Albert Trottier était en charge
des funérailles. - :
OH +
Nos malades de la capitale vont assez
bien, à l'exception peut-être de notre
assistant qui devra prendre quelques
mois de repos. I1 souffre de dépression
nerv@yse et la tranquilité serait le
moyen de ramener les forces qui dimi-
nuaient. ’
Æ +
Notre jeune ami Pierre Gosselin a
dû passer dernièrement par le couteau
du chirurgien. Une attaque d’appendi-
cite aigue se déclara durant la soirée
du vingt de ce mois .et quelques heures
après le docteur avait tout enlevé: Au-
jourd'hui Pierre Gosselin est dans sa
famille à se remettre complètement.
Nous avions parmi nous la semaine
dernière la visite d'un autre. soldat,
Jean Réal Fortier parent de la famille
Brochu de la paroisse. Ce jeune: mili-
taire nous arrivait de Kiska où il avait
été en garnison pendant un certain
temps. Il est heureux de savoir que les
Japonais he nous menacent plus de ce
côté-là et par conséquent la garnison
qui était en fonction peut prendre
maintenant les choses plus aisément.
Samedi dernier le district rural de
Morinville avait ‘une élection pour un
des membres du conseil. M. Norman
Logan de Mearns, ancien conseiller
dont le terme était expiré, devait 'se
présenter devant les électeurs mais il
avait un concurrent dans la personne
de M. Ephrem Rousseau. Celui-ci qui
avait été conseiller durant près de quin-
ze ans était un adversaire dangereux.
Aussi il faut dire que l'élection fut con-
testéé durant toute la journée et le
soir la victoire restait à M: Norman
Logan. Il avait 141 votes contre .133 à
son adversaire. Qui niera après cela
que les élections ne ressemblent pas à
une course de chevaux ou encore à une
bataïlle de coqs? . ,
.‘ Revue de l'Université _
d'Ottawa
Livraison de janvier-mars 1944
SOMMAIRE
L'encyclique “Mystici Corporis
Christi”, par Jean-Charles Lafram:
boise, O.M.I.,, supérieur du Séminaire
universitaire. Nosseigneurs .Pâquet
et Roy, par Georges Simard, O.M..,
de la Société royale. Le centenaire de
l’arrivée des Oblats à Bytown (Otta-
wa), 1844-1944, par Henri Morisseau,
O.M.I. L'homme à Ja conqüête du
temps; par Louis Bourgoin, I.C. pro-
Maman dit à sa . petite Madelein
ù
quatre ans.
—Tu vas ailer dans ma chamb, ie
n'est-ce pas, ma chérie? Tu trouve
ras ta robe sur le fauteuil et ty md
l'apporteras avec des précautions. . We
Un moment après, Madeleine “rc
vient avec la robe demandée, et, gs
petit air très ennuyé: à
—- Voilà bien ma robe, maman
mais j'ai eu beau regarder partit}
je n’aï pas trouvé les précautions,
‘+ + €
Nos écriteaux ;
A louer, une chambre pour mon! |
sieur de quinze pieds de long sur
pieds de large.
+ + #
Sur terre et sur mer
La maman voudrait bien faire th
vailler son petit Marcel—cing :
mais lui préfère gambader que d'ou
vrir son abécédaire.
—Mais, Marcel, dit la maman,
est sur la terre pour travailler.
—Eh bien! répond le petit paresk
seuX, alors je me ferai marin!
: € + +
| Et moi donc!… ;
l Toto à son grand-père, ancien solà
| dat et décoré: À
—Pourquoi as-tu reçu cette médaille
— C'est parce que je me suis bien bat
tu, mon petit, |
—Ah!.. Et moi, quand je me bats, «à
me la retire. ra
. + + +
Mot d'enfant :
On demandait à un enfant pauvre
—Qu'est-ce que tu veux être, Louk
quand tu seras grand ?
—Boulanger! répondit le bambin.
—Et pourquoi boulanger? Ë
—Pour pouvoir vendre à maman kB
pain moins ‘cher.
° Æ OX +
" Entraînement
Au restaurant du faubourg: “ee
Un client s’amuse à faire l’équil
briste en portant une table avec sl
dents. : D.
—Comment, s'écrie avec admiratiol
le patron, êtes-vous arrivé à avork
cette force dans les mâchoires ?
CE + #.
-Cirer gratis? 4
Sur la Place d'Armes à Montrali
du temps des petits cireurs de bo
ambulants. Un débrouillard plaque
boîte devant un gros homme tout cr
té: |
—Cirer, M’sieur? Trois
—Non!
—Deux sous, M’sieur!
—Non, fiche-moi la paix!
—UÜn sou, M'sieu, pour acheter &
pain! Fe
—Non, encore une fois! Va-ten!
— Alors pour rien! |
—ÂAllons, soit, si ça te fait plaisir. SR
‘ Le gamin nettoie, cire le pied droitfé
dù gros monsieur, et son soulier aile.
reluisant à sy mirer. L
—Le pied gauche, maintenant, dR
pêche-toi! 7
—Non, M'sieu! D...
— Comment? Tu ne vas pas me lis MR
ser comme ça, un soulier ciré et l'ar-i
tre couvert de boue? |
—Je cirerai si tu payes.
—Un sou?
—Non! | D.
— Deux sous … trois cinq sous?
—Non, Msieu! Dix. sous, et payés dE
vance. C'est à prendre ou à laissr.B
je monsieur fut obligé de s'exét-Îl
T, - à
sous!
fesseur titulaire à Ecole polytechni-
que de Montréal. Sed Contra, par Jean
de Stavelot. Pourquoi il est bon de
croire, par Rodrigue Normandin, O.-
M.I. professeur à la faculté de philo-
sophie. Célébration du cinquantième
Voulait-il faire manger de l'avoine. au |
petit Louison Charli qui passait pour “al-
ler voir” la servante de Rivard? Un jour
la reconnut officiellemenut pour sa blon-
de dans un tour de voiture à Lacasseville
— “Françoise doit se renfler; disait-on, ça
Et qui avait suivi sa chère Louise après
son mariage. Pierre Gagnon et Françoise
s’aimaient-ils? Françoise aimait Pierre,
mais pour le mariage l'amour doit être
réciproque.-Les commères aux yeux exercés
voyaient Pierre et Françoise cueillir en-
Il fallait tirer de l'anxiété la pauvre Rejoindre Dieu
Françoise qui ne dormait plus sans met-
tre un miroir sous sa tête pour connaître
celui: qui lui était destiné. — “Mon bour-
48eois, dit Pierre à Jean, je veux bâtir une
É lot, — “Et te marier?” —
se pour reconduire les morts au cimetière,
mais aussi pour conduire des vivants qui
s'aiment aux pieds des saints autels. Pier-
re Gagnon maintenant propriétaire d'un
lot voisin de son ancien maïtre égayait de
par R.-M. Bruckberger
Dans la Collection Catholique, 8
Editions Variétés
;
sa “bombarde” la bonne Françoise autre- |
fois servante du père Routhier.
4
mais pas les fruits.
semble des fraises et chose extraordinaire
Pierre donnait tout à Françoise, Il n'ai-
ne lui arrive pas souvent de se faire pro-°
mener par les garçons.
cabane sur mon
Oui. — A qui? — A votre Françoise...
anniversaire de lPencyclique Providen:
tissimus Deus: Allocution, par Son!
Exec. Mgr Ildebrando Antoniutti, délé-
gué apostolique au Canada et à Ter-
reneuve; The Providentissimus Deus,
by Mer William L. Newton, P.D.,:
The Divine Authorship of ‘Holly Scrip-
ture, -by Donat Poulet, O.M.I: La
Conversion philosophique d’après les
dialogues de Platon et la Te Lettre.
De l’empirisme à la philosophie, “par
{Prière.. Aujourd’hui
publient un lim
pour chacun dé nous.
Le christianisme a révélé au mon
la possibilité d'aimer. Dieu et la gù
lité surnaturelle de cet amour: il
nous à enseigné à . exprimer cet
mour par lamour du prochain-etl}
7 plus qu’en
autre temps, il faut rappeler ces
tés. | 0
‘L'auteur a voulu indiquer le pis
lège de la piété chrétienne qui pl
|Pierre Ricour. Chronique. Bibliogta-
e \ rejoindre Dieu en des objets sensi
-[phie. Recension des revues.
comme l'humanité de Jésus et la
serice Eucharistique du Christ: L
‘[teur.n’a pas'cherché à être com
mais il a voulu ramener les espri
Certains. ‘éléments primordiaix
christianisme.
- Un volume de 64 pages, publié ‘5j
s … [Editions ‘Variétés. Prix: $0.40, pa
Université d'Ottawa, * : poste: $0:45.'En vente dans tou
‘Ottawa, Ontario. [bonnes librairies et aux Editioi
TT riétés, 1410, rue Stenley, Mon
Revue de l’Université d'Ottawa.
. Revue trimestrielle. ‘
| Edition complète (incluant
tion spéciale) 768 pages. 52.60.
| - Edition partiellé = 596
|
pages. $2.00
. Adresse: Les. Editions ‘ ‘ :
‘la ‘sec-
t
.… .1têtés, 1410, rue Stan! e
[74] Canada,
+ nn
RAIDS
rap .— Des ‘bombardiers ‘amé-
‘&utre un-moulià à = ricains, escortés de chasseurs anglais, |.
d'autre un-moulin à scie et'un moulin à fa- jf er Nec ec urs anglais, |." | .
- Eh Françoise, es-tu toujours disposé à te : | Canadiens ‘et’alliés ont bombardé Go- | ‘URSS. RE
; rine. Avec les deux. il: retenait un intérêt
marier? — “Oh non.je suis bien comme dans lFexploitation.
ça, j'y reste”.
| tha et Schweinfurt, à la suite du raid | dans lés rues de Dno et l'armé
| dè la nuit, Londres. eu sa, permière |Avänce rapidement sur Pskov
e alerte diurne depuis'plusieurs sémat. Allemands ‘ont .été tués en
ous venons à
Je suis presque is
L Lics chers enfants,
La. Survivance
ce
I n'y à pas à dire, cette fois-ci les petits Franco-älbertains
: sont réveillés. J’ai-eu au-delà
Liblierai les noms la semaine prochaine,
de 60 réponses pour février. Je
Et je donnerai aussi
. liste des gagnants... qui recevront des albums de chansons.
Éoe va dépendre du nombre de
gros sous que:j’aurai dans mon
Bousset. 11 y aura au moins six gagnants; je le promets!
Nous voilà pendant le Carême!
Comme vous le savez, il faut
e tous fassent pénitence, pendant ce temps-là, même les
| res Que ferez-vous? Un petit conseil, si vous le voulez.
Pri-
ez-vous de bonbons, de quelques bagatelles. Faites la communion
ous souvent. Faites vos prières
mieux que d'habitude. Ce sont
Dies petits sacrifices qui ne paraissent pas mais qui comptent.
Brt en classe soyez plus attentifs
et travailleurs.
F: Je vous recommande en particulier la classe de catéchisme
- Let celle de français.
Bon courage à tous.
ÿ had Poux dt L
|
Falher, Alta
rand-Père Le Moyne
Edmonton, Alberta.
ien Cher Grand-Père,
ME Je suis heureuse de vous écrire cet-
ME petite lettre, je ne vous écris pas
bien souvent mais vu que vous nous
incouragez tant avec vos. belles peti-
Ms chansons françaises, vos devinet-
Mes et vos farces, j'ai décidé qu’au-
se Eurd'hui même je donnerais signe de
ic.
DA Comment vous -pôrtez-vous? bien
Dnespère. :
MD Cher Grand-Père vous trouverez
Mans cette enveloppe. le montant de
MS 1.00 que les élèves de la classe de Ma-
Miame Lauzé, c'est-à-dire des grades
D ct 8 de Falher vous ont ramassé.
Ë Nous tächerons d’en envoyer enco-
Le, un peu plus tard-
D Vous allez peut être trouver que
best bien peu, mais nous les donnons
Mie grand coeur.
. Emella Morin.
e # OK.
. .Falher, Alberta.
her Grand-Père.
MR Le température ici est passable-
Mhent belle, depuis quelques semaines
MA à neigé beaucoup. J'étais bien con-
MMente car nous voyageons dix milles
DE: demi deux fois par semaine en voi-
Mure d'été et cela n'était pas bien
had.
Nous demeurons à Girouxvile et
Û à l'école de Falher. J’ai-
Mine bien mes maîtresses.
. Mais grandpère, il y a autre chose
Aoui est plus important: c'est quand je
se reçois la Survivance, je suis un peu é-
Mhcviste car je m’empresse de l'attrap- | Cher Grand- Père;
Rire r avant les autres. J'aime. bien vos
js concours et vos bonnes chan-
: unncté Raby.
TT
Falher, Alta.
ien Cher Grand-Père;
J'aime bien les petits concours que
vous avez à tous les mois sur la page
ides jeunes. Quelques fois ça nous fait
revoir plusieurs choses ‘et aussi nous
Mcvons des beaux prix. J'aime aussi
avez demandé des sous pour vous ai-
|
re qu'il en est ainsi de vous.
J’ai vu sur la Survivance que vous
der; eh bien, je vais m'’efforcer de
vous en envoyer.
- J'ai vu le prix qu’Alma'Houde à eu,
je suppose que vous vous en rappe-
lez encore car c’est un cahier de chan-
sons; je lai trouvé bien beau. |
Yvonne Roy.
# # #
. Falher, Alta.
Cher Grand-Père;
J'aime bien Ja page des jeunes. Elle
est intéressante. Je la lis toutes les
semaines, J’aime beaucoup lire les
lettres que Grand-Père écrit.
Je vais prier pour vous.
Carmen Lavoie.
%
:
-
& %
‘ Falher, Alta.
Cher Grand- Père;
Nous allons tâcher grand- -père fai-
re tout ce que nous pouvons pour ai-
der la page des jeunes. Notre classe
s’est organisée pour ramasser des
sous et nous allons vous Îes envoyer
pour vous aider à faire imprimer la
page des jeunes. |
Orietta Bélanger.
%
+ ° Ü
Falher, Alta.
#
Cher Grand-Père;
Je pense toujours de lire votre Sur-
vivance intéresante, j'aime beaucoup
les histoires et les chansons cana-
diennes. Du
Ici l’on s’amuse beaucoup, nous 2-
vons une glisoire pour les enfants.
La semaine dernière une élève de
ma classe a reçu un cahier de la bon-
ne chanson, comme-prix, pour la com-
position du mois de janvier,
Jacqueline Hachey.
+ % # ;
Falher, Alta,
Nous avons pensé de vous ‘envoyer
quelques sous pour vous aider, en pen-
sant de faire une bonne beuvre.
J'aime bien à lire la Survivance
surtout la page des jeunes, elle est si
intéressante.
Bonjour grand-père, .
Une petite fille reconnaissante,
| Lucille Martineau.
Æ CH %
| | Falher, Alberta.
Cher Grand-Père;
=
|
, Devinette
(Envoi de Jeznnette Raby de Falber) |
Q—Je suis entre deux murs blancs
et ma couleur est jaune. Qui suis-je?
R—Voir. la réponse ailleurs dans la
page. des jeunes.
La “Roussette” :
Par un bel après-midi ‘ensoleillé,
ma tante m'invite à prendre une pro-
menade avec sa petite famille.
La Roussette, à la taille élégante,
aux yeux lançant des éclairs, à Pair
noble et dégagé, nous attend là, tout
près de la ‘barrière. Puis, nous nous
instalions . confortablement dans la
carriole.
“Oh! Roussette! Hola!” Et Rous-
sette part à toute vitesse. Le plaisir
-bât son train. Mais voilà, qu’au cours
de 12 route, la petit Jeanne d’Are, re-
muant plus que les autres, tombe dans
le chemin. Un cri de désespoir s’é-
chappe de la poitrine de la maman
désolée; mais à notre surprise, Rous-
sette s'arrête tout-à-coup, et Jeanne
revient presque heureuse d’avoir une
autre aventure à raconter. Lé cheval
se retourne pour voir si la petite se
relève. Jeanne flatte la belle crinière
noire de Roussette qui semble appré-
cier cette marque de reconnaissance.
Et puis, nous reprenons notre route.
Voyez-vous? C'est depuis ce temps-
là que le cheval est devenu mon ani-
mal favori. Son intelligence, sa sensi-
bilité, son courage devant le danger,
son activité au travail, sa vaillance et
son audace, tout cela me fait voir en
lui, un être qui se rapproche de Fhom-
me. Qu'ils sont nombreux les services
qu’il vous rend!
Je me souviendrai toujours du dé-
part de Roussette. Partant pour Van-
couver, mon oncle dût la vendre à
l'encan. Tout en larme, il alla lui faire
ses adieux. “O toi, qui a partagé mes
joies, mes peines, mes deuils, mes su-
eurs et mon repos, que je suis donc
ingrat de te laisser partir!”
Pauvre Roussette, toujours soumi-
se, se laissa guider, tête basse, par
son nouveau maître.
Et voilà, vous le connaissez mon .a-
mi favori maintenant, n'est-ce pas?
Irène Collette.
Chauvin (Grade 11).
Le mouton
- L'animal que j'aime le plus c’est le
mouton. La raison de mon choix est
parce qu’il est plus doux que les autres
animaux que je connais. Il y a plu-
sieurs sortes de moutons, mais celle
dont je parle. est la “Sufolk”. Ils ont
la tête et les pattes noires, les oreil-
les longues, le nez fin et les yeux gris.
Le reste de leur corps est couvert de
laine qui, quand elle est filée sert à
faire tant de vêtements chauds.
Quand les moutons sont tout jeu-
nes ils sont couveits d’une petite lai-
ne noire bien frisée, en etes
cette laine blanchit.
Is nous donnent non een la
laine mais aussi dela bien bonne vian-
de. Cette viande est une des meilleu-
res.
Le mouton est bien obéissant. Aus-
sitôt qu’il entend la voix de son mai-
tre il part en bêlant. Il ést facilement
nourri et s’éloigne bien rarement des
bâtiments.
Eugénie Desnoyers.
Ecole Thibeault
Morinville,
Le Chat
Le petit chat noir est le petit ani-
Un petit Agneau
Depuis longtemps j'avais désiré a-
voir un petit animal blanc. Alors à
sept ans, le jour de ma fête, papa ne
fait cadeau d’un petit agneau. Oh! j
tais contente, car. je savais qu’un a-
gneau était l'animal favori de Jésus.
Je prenais bien soin de mon petit mou-
ton. |
Savez-vous son nom? Ecoutez bien.
Quand je l’appelais il venait toujours pressa de
,
à la course; alors je ae contre une mesure si contraire à tous
tesse. Un jour il broutait l'herbe des | es intérêts; on nomma partout des |
vient comités pour dresser des pétitions en
champs lorsqu'un “cayoute”
pour le dévorer.
Mais M. Boyer, notre voisin, culti-
vait de l'autre côté du chemin et il en-
tendit le petit agneau bêler, Par ha-
sard il avait apporté son fusil. Il eut
assez d’ane balle pour tuer la méchan-
te bête.
Depuis ce temps, je suis encore;
plus attachée à Vitesse et je com-
prend maintenant la parole de l'E-
vangile “Il y a plus de joie au ciel
pour un pécheur qui revient à la foi
que quatre-vingt-dix neuf justes qui
n’ont pas besoin de pénitence.
Comprenez-vous maintenant com-
ment le petit ganeau est devenu mon
animal préféré?
: Eveline Collette.
Chauvin (Grade V1).
Le Castor
Pour une vraie petite canadienne
française, l’animal le plus favori de-
vrait être le castor car après tout,
nos ancêtres l’on choisi comme lem-
bième du Canada, n'est-ce pas? Le
castor est un quadrupède, de l’ordre
des rongeurs, que Von trouvait autre-
Canada. Il donne une excellente four-
| HISTOIRE DU CANADA
N
Projet d'Union
Le parti anglais, trouvant un ee
dans la population du Haut-Canada,
avait réussi à faire introduire à .
chambre des communes en Anse
re un projet de loi pour réunir les
deux provinces sous un seul gouverne-
ment. Ce bill donnait au Haut-Canada
une représentation beaucoup plus
nombreuse qu’au Bas-Canada; pros-
crivait la langue française; restrei-
gnait la iiberté de culte, et les droits
des représentants sur les deniers pu-
” [blics; réduisait en un mot le Canada
français à la condition révoltante de
Flrlande.
À peine eut-on connæssance, en Ca-
nada, des dispositions tyranniques de
ce bill, que toute la population s‘em-
protester énergiquement
+
forme; le mouvement se communique
même au Haut-Canada, qui, à la sur-
prise d’un grand nombre, se pronon-
ça aussi contre l'union. Papineau et
Neilson furent délégués à Londres
pour porter ces pétitions, et les ap-
puyer de toute la force de leur élo-
C-B.K, Watrous, Sask. — Emissions
françaises pour la semaine du 5 au 11
maïs 1944.
Dimanche 5 mars.
9h.30 am. — Les Yeux sur l’Europe
par Gérard Arthur de la Commission
d'Information en temps de guerre.
.9h.45 am. — Le Quart d'Heure de la
Bonne Chanson mettra en vedette les
chansons d'Albert Viau.
10h.00 pm. — L'Heure Dominicale,
Lundi 6 mars
quence. Cette unanimité imposante
d’une part, et de l'autre les malver-
sations et la banqueroute du receveur
général Caldwell, engagèrent les mi-
nistres à laisser tomber un projet qui
menaçait la colonie de tant de trou-
bles. C’est alors que Dalhousie passa
en Angleterre, pour s'entendre avec
le bureau colonial sur ce qu’il y avait
à faire après la déconvenue du projet
d’union,
La dissolution du parlement avait
produit une agitation extraordinaire,
qui fut encore augmentée par la pu-
blication d’une adresse au peuple,
pour l’engager à réélire des membres
de la majorité. Les auteurs de cet é-
crit étaient MM. Papineau, Heney,
Cuvillier, Quesnel et autres. Il se
tint des assemblées publiques partout
{dans les villes et les campagnes, pour
blämer ou approuver la conduite du
gouverneur. L’expiration des lois de
milice, qui permit de remettre en vi-
gueur d'anciennes ordonnances, aug-
menta encore le feu des discordes.
Des officiers de milice furent desti-
tués, ou renvoyérent leurs commis-
sions; quelques-uns même allèrent
jusqu’à exciter les miliciens à la dé-
sobéissance, et réussirent auprès d’un
certain nombre. Un journal, l’Ami du
Peuple, publié dans les Etats-Unis
ee des réfugiés canadiens, fomentait
lencore l'excitation générale: aussi, les
élections ne purent se faire sans &-
tre l’occasion de graves désordres.
La chambre se réunit le 20 novembre
1827. Le lendemain, elle se rendit au
conseil, et informa le
{qu’elle avait élu pour président M.
Papineau. Le président du conseil ré-
‘ pondit que son excellence désapprou-
vait cette élection, et enjoïgnait à la
chambre d'en faire une autre, pour la
soumettre à son approbation le ven-
dredi suivant (23 novembre). Le coup
n’était pas inattendu. On décida que
[le choix du président devait être fait
librement; que l'approbation du gou-
verneur, de même que la présenta-
12h.15 p.m. — Radio- -journal et chan-|tion, était une simple formalité d’usa-
fois dans presque toutes les forêts du |sonnettes.
3h.15 p.m. — La Fiancée du Com-
rure dont le poil sert dans la fabrica- |mando.
tion des chapeaux appelés “castors”.
Sa taille n’est pas grosse et il a une
large et plate queue qui lui aide beau-
coup à faire son ouvrage. Car en ef-
fet le castor a un travail à faire tout
comme les autres animaux et je vous
assure qu'il n’est pas paresseux. C’est
de lui, dit-on que les hommes ont ap-
pris à construire les digues très uti-
les: pour augmenter le volume d’eau
servant à laisser passer les gros ba-
teaux.
Cela vous étonne peut-être de voir
que jé préfère le castor au petit chat
ou le gentil petit chien, mais voyez-
vous, je choisis en tout l’utile à l’a-
gréable, le devoir au plaisir.
Estelle Benoit
Chauvin (Grade 7).
Mon Ami
J'aime le chien parce qu'il est beau
obéissant et fidèle. Il est bon pour Îa
chasse, et je vous assure qu’il garde
bien les animaux.
Roland Courchesne.
Chauvin (Grade 1V).
_ Hommes, mes frères par
LS
par ÀA.-D. Sertillanges, o.p.
Ce remarquable ouvrage que pu-
blient aujourc’hui les Editions Varié-
tés, fait partie de la Collection Catho-
lique que dirige Monsieur André Da-
vid.
À l'époque que nous traversons, iE
est facile d’oublier que les. rapports
entre les hommes sont régis par un
commandement de Dieu et par des
lois religieuses précises.
L'auteur se penche, ici, sur nos rap-
ports avec le prochain: amis, parents,
4h.30 p.m. — Un Homme et son Pé-
ché, roman de Claude-Henri Grignon.
5h37 p.m. — Résumé des principales
nouvelles de ia journée.
Mardi 7 mars
12h. de pm. — Radio-journal et chône
sonnettes.
3h.15 p.m. — La Fiancée du Com-
mando.
4h30 p.m. — Entretiens Familiers;
causerie par R.-A. Benoit.
5h37 pm. — Résumé des nouvelles
de la journée.
Mercredi 8 mars
12h.15 p.m. — Radio-journal et chan-
sonnettes.
3h.15 p.m. — La Fiancée du Com-
mando.
4h30 p.m. — Un Homme et sûn Pé-
ché, roman de Claude-Henri Grignon.
5h37 p.m. — Résumé des HÉNRERSS
de la journée.
Jeudi 9 mars
12h.15 p.m. — Radio- JORMAPE et chan-
sonnettes.
3h.15 p.m. — La Chanson Française
mettra en vedette les chansons de
Charles Trenet. “Les enfants s’ennuijent
‘le dimanche”. — “Vous oubliez votre
cheval” — “pic Pic” et “Près de toi
mon amour”.
4h30 pm. — Entretiens Familiers,
causerie par R.-A. Benoit.
5h.37 pm. — Résumé des nouvelles
de la journée.
Vendredi 10 mars
12h.15 p.m. — Radio-journal et chan-
sonnettes.
4h.30 p.m. — Un Homme et son Pé-
ché, roman de Claude-Henri Grignon.
5h.37 pm. — Résumé des nouvelles
de la journée.
Samedi 11 mars
9h30 am. — Les Variétés Françaises
11h15 am. — Radio-journal et chan-
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gouverneur
CARTES D'AFFAIRES
“YOTRE SATISFACTION EST NOTRE SUCCES”
PAGE 1
M. Papineau fut reconduit au fau-.
teuil, et les membres de la minorité
se retirèrent. Le soir même, le parle-
ment était prorogé. :
Les assemblées publiques recom-
mencèrent plus nombreuses et plus
agitées que jamais. Trois membres,
MM. Neilson, D.-B. Viger et Cuvillier,
furent chargés d'aller porter en An-
gleterre des requêtes couvertes de
plus de 80,000 signatures, ou l'on de-
mandait le rappel du comte Dalhou-
sie, et une enquête sur les affaires de
la province.
Les débats de la chambre des com-
munes versèrent le blâme et la lou-
ange tour à tour sur les deux partis,
et le comité chargé de prendre les in-
formations, donna un rapport favo-
rable dans son ensemble à la chambre
d’assemblée. Pour faciliter le rétablis-
sement de la concorde, Daïhougie fut
nommé au gouvernement des Indes,
et Sir James Kempt, lieutenant-gou-
verneur de la Nouvelle-Ecosse, fut
mis à la tête de celui du Canada.
Les adversaires Jes plus violents du:
comte Daïhousie ne lui ont jamais
refusé une grande aménité de carac-
tère dans la vie privée, un amour ex-
traordinaire du travail, et des vues é-
levées pour le progrès de l’éducation,
du commerce et de l’agriculture.
0 0
Sir James Kempt trouva les es-
prits un peu calmés par le rapport du
comité de la chambre des communes,
et par le rappel de Dalhousie, Con-
formément à ses instructions, il ob-
serva une stricte impartialité, entre
la chambre et le conseil législatif, En
donnant lui-même l'exemple de la
fmodération, il sut l’inspirer à la pres-
se d’abord, puis aux membres du con-
seil et de la chambre. Il reconnut sans
difficulté M. Papineau pour président
de l’assemblée. Le nombre des dépu-
tés fut porté de 50 à 84. A j’exception
du salaire du gouverneur et des juges,
il laissa à la chambre le libre emploi
des deniers mis à la disposition de la
couronne par le parlement impérial.
La chambre, tout en protestant contre
l'intervention du parlement impérial
dans les finances de la colonie, accep-
ta néanmoins cette offre, et vota lJibé-
yalement les subsides et indemnités
demandés par le gouverneur.
(à suivre)
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jauand la Survivance arrive le RE à la maison. J'aime ‘beaucoup les Chan-|cher dans sa boite. J'aime mon petit ment qui est le prochain. Puis ii nous 4h.30 pm. — n était une fois.. | — _—… mme
di nous avons, toujours hâte de voir sons que ‘vous faites paraître. Je les chat: ct: | | parle de Vamitié, des discordes inévi- 10h.00 PM. — François Rozet, äiseur. { Ed t R bb v Stam (WESTERN TRANSFER
€ a L Te la no. des . : découpes toutes et je les colle dans un . de: ci raétte Cété tables entre .amis, du. désintéresse- | es CD. p WESTERN TRANSFER
À l’école tout va bien, je Suis dan & : : ; ment, de l'amour, de ses limites; .en- L Shoes Fi ;
je grade sept, c'est madame. Lauzé . . ne u. Re fin, il s'attarde à l'analyse de nos 2- Le Sang, La Croix, La Périté Fabricants Darren en caoutchouc & STORAGE LTD.
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co ossés. Fo J'avais pre ans. quand mon oncle é
pe _. D ee ; | Falher, Alta, me fit cadeau d’un canari. Oh! qu'il on ne ee ne d ÉE nel The. Philips ‘Lypewriter . : LS PNENCES en Ce pour jardins
ie <Falher, Alta, | Cher Grand-Père: chantait bien! Aussi j'en prenais bien! 4 chrétien. ceuil de treize CO. LTD. . diste de prix. Commandez tôt, les se-
“Les ‘explications -:qu'il
donne sont claires, sur: des £ujets où
les solutions sont se difficiles. à
trouver. . .
therine de Sienne.
De cés lettres se dégagent une
beauté pathétique, un. accent inimita-
blé, souvent d’une. grande douceur.
La plupart de ces lettres cépendant | S
sont de véritables drames. Et: leur ac-|
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her Grand-Père; Il faut que vous. aimiez | beaucour | soin. Mais, un matin, j'ai oublié de
Nous faisons beaucoup de “prançats: les enfants pour payer. l'imprimerie ; fermer la porte. de sa cage” et il's'est
es compositions, des dictées, de l’a- de la page des jeunes, et ça prend une | sauvé, Puis quelque temps après, il
alyse. logique et grammaticale. . bonne tête pour mettré ge si intéres- [est revenu. Alors je vous assure que
Nous avons une demi-heure de ‘e8- sant. ee jen ai pue ‘soin depuis. c2 :
échisme. Nous. sommes ‘rendus à la] Done,. cher grand-père; je vous re- “Bérnadette Baxter.
in du. livre. Hier, nous avons eu .un mercié : beaucoup, ‘et'.je: voudrais “vous : Chauvin (Grade vi
: Voici un livre qué” ac Hra. el
grand profit. Il sera ‘extrêmement: u-|s
tile aux jeunes gens. qui se. préparent |
foncours sur le sacrement: ‘de: Péniten- demander. de: mettre encore ‘dés chan- |
e. J'ai eu 84 .pour ‘cent. ‘Aujourd’hui sons françaises”s ‘sur Je page. des. he 5
Rous .en avons fait: un ‘autre. et:j'ai.eu :
J'aime bien'à à apprendre 1 le caté- |.
| Maurice Aubin.
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MERCREDI LE 1 MARS 1944.
NOTRE CITE FRANCAISE
… La jeunesse de St-Paul
n
entreprend une
campagne en faveur du français
Notre bon et dévoué Père Routhier,
pendant son séjour dans notre parois-
se, nous a mis en garde contre le dan-
ger de l’anglicisation. Son appel é-
nergique pour que toutes les forces
de notre survie: les parents, les en-
fants, les professeurs et l'inspecteur,
se. liguent promptement et efficace-
ment dans un .grand effort de refran-
cisation, suscita de généreuses réso-
lutions dans tous les foyers français.
Nous, les jeunes de l'Ecole. Saint-
7. Etre de bons propagandistes du
mouvement de refrancisation.
B. des Comités de Régie
1. Responsabilité du parler. français
vis-à-vis des élèves de leur grade, à
l’école, dans la rue.
2. Se faire aider de leurs camarades
afin de mieux réussir.
8. Organiser des jeux français aux|.
récréations.
4.Assister aux réunions de Comités.
Faire à leur classè respective un
_La Survivance
| travail accompli et pour encourager |
Îles efforts de chacun. |
|
e Mer
Mise en garde d
Engagement de fidélité : A
Je veux Tester Canadien français. | (Sute de la page 1)
| Je m'engage à étudier ma langüe | + non le Nasisme. Les catholiques et
| coniseiencieusement, à la parler cha- |}. démocrates sont naturellement en
ique fois que je converserai avec Une | ihors de toute délivrance. La liquida-
personne qui parle ou comprend lel{in est. leur sort, par laquelle ils se-
français, sur le terrain de l’école, à 18 ront livrés à la miséricorde de leur
maison et dans la rue. Dieu, le Roi des rois. ‘
Je lirai des livres français de pré-| 3. Cette distinction de classe sur le
FENG AUS iVrerranelas. ichamp de: bataille est depuis long-
Je. pneral chaque our Pour IA/BUE temps la politique des Soviets. Il faut
vivance de la langue française au Ca- ge rappeler qu’en 1931 les communis-
nada, afin que Dieu nous conserve tes jetèrent leur -pouvoir et leur in-
ou IQRES CAUNORIARS ne FAUNE |fluence derrière les Nazis pour assu-
fé
Îtes eurent honte de cette alliance et
Sheen… <
velt, le nduvel ambassadeur de Russie
aux Etats-Unis, ne mentionna pas une
seule fois que les Soviets combattaient
les Nazis. Il parla plutôt de “la lutte
commune contre l'Allemagne: hitléri-
sée”, des hordes hitlériennes; mais
aucune fois fit-il allusion à a guerre
contre les nazis. La. Russie est en
guerre contre Hitler, mais ‘elle. n’est
pas en guerre, ni avec les nazis niavec
le peuple allemand. Plus vite nous réa-
liserons ce fait, le plus vite nous for-
mulerons une ‘politique “pour y faire
face. “Re Press Fe
Si on enlevait le pouvoir:à Hitler,
|
sidore - Nagle -Ur ett
internationale ne fut pas organisé
immédiatement, puisque le - dernier
voulait.savoir ce qu’
de commun éntre des unio
commerce des E.-Unis et
terre et les unions
par la Russie ou l'Allemagne.
L'ancienne internationale est main-
tenant divisée en sphère d'influence.
La ville de Mexique ne fut-elle pas
choisie comme bureau central avec 2
sous-comités l’un pour l'Amérique du
Inord et l'autre pour l'Amérique du
sud? Et cette première réunion ne se |:
fit-élle pas en cette même ville, le 16
au ‘19 novembre 1941, malgré les. pro-
testations de la fédération des Traba-
| r des Etats-Unis, cette |sadeurs que la Russie nomme main.
. e tenant sont des gradués de l'OGPV,
L
N®, à
- C'est ainsi que je soutiens que ÿ
il pourrait y avoir|les alliés n'arrivent à Berlin les
ns libres de |miers, nous pouvons nous attendre qu
de l'Angle-|Pilate et Hérode deviennent de x.
des Etats dominés veau de bons amis sur le corps L
monde déchiré et saignant,.
‘ Traduction de LT
(suite à la semaïne prochaine)
jadores, sous la présidence de Lombar-|
: Se © dj -un:traité ;
Stalin ferait immédiatement un:traité do Toledano? Un représentant du: So- |
avec les nazis. Et lorsque ce moment
: : : : : Ë à jet n’a-t-il pas voyagé avec-un passe-
Paul, soutenus des encouragements et li repudièrent. Mais un d’eux, dépu- | arrivera, il aura en notre pays grèves | viet n’a til p Vag
des conseils de. nos chers parents, de
nos dévoués professeurs et de notre
bienveillant inspecteur, nous avons or-
-ganisé la CITE FRANCAISE, afin
de mener à bonne fin cette campagne
si nécessaire inaugurée par le R. P.
Routhier lui-même. En effet, dans une
compte-rendu des décisions.
5. Exécuter promptement et Joyale-
ment toutes les directives du Comité
de Direction.
“TRAVAIL de chaque semaine
1. Corriger UNE expression. Les pro-
fesseurs pourraient aider leurs élè-
; ‘rer leur élection en Allemagne. Par
LEG AL re quelques uns dé ces communis-
: té du Reichstag, Walter Ulbricht ne
| M. et Mme Georges Meunier, (Cé-|le regretta jamais. Et ceci fut un |
li
rents et amis de la naissance d’un fils favoriserait-il en Allemagne:
le 9 février, baptisé Normand Geor-|communismes qui déploraient le
ges. M. et Mme Azarie Brisson de support aux nazis, ou ceux qui croy-
St-Emile ont été parrain et marrai-laient que c'était la seule chose à fai-
réunion des (Canadiens-français deives en faisant de cette expression le|;<:'Mme Benoit St-Martin a présen-|re? Ce fut ces dernieïs que Stalin
notre école, après nous avoir exposé | sujet d’un JEU de langage français.
toute la gravité de la situation, de ses !
effets sérieux tant dans le domaine
relSgeux que national, il nous propo-
sa de signer l’Engagement de fidélité
qu’il avait rédigé pour cette importan-
te circonstance. :
Le renouveau français que cette
campagne a créé dans notre milieu
durera, nous l’espérons. Les Comités
de Direction et de Régie font du bon
travaïl, et c’est un plaisir d'entendre}
parler et chanter en français pendant |
les récréations.
2. 5 ou 10 expressions frençaises cor-
respondant à des anglicismes usités.
8. Etudier et apprendre par coeur une
RECITATION française. Veiller à la
bonne articulation des mots, donner
aux voyelles leur son pur: oi, ou, a, ë,
ete.
[4 Etudier et apprendre une CHAN-
SON française,
5. Lecture française — orale et silen-
cieuse.
6. Un jeu français.
7. Un récit de notre histoire nationa-
té le nouveau neveu au baptême. |préféra, et c’est ainsi que Ulbricht fut
+ + + entré dans ce trio qui contrôlait le
A été baptisée le même jour, Marie parti communiste en Allemagne et
Pauline Laframboise, fille de M. Oli-|plus tard devint un fonctionnaire du
vier Laframboise et de son épouse Ma- ; “Commintern”
ria Regimbald. M. et Mme Joseph La-
framboise d’Edmonton étaient parrain
et marraine, représentés à la cérémo-
nie par les grand’parents M. et Mme
Jos. Laframboïse, de Legal.
* x +
Mme Gustave St-Arnaud désire re-
mercier par La Survivance, toutes les
Stalin avec les Nazis
En 1940 ce même Ulbricht vint de
nouveau à la défense des Nazis en at-!
taquant vicieusement Rudolf Hilfer-
ding qui déclarait que la Grande-Bre-
tagne et la France devaient être dé-
fendues contre le Nazisme; cœur ceci
et sabotage, comme il ne s'en ai ja-
mais vu ailleurs. Alors nous réalise-
na Brisson) font part à leurs pa-|“test” de la politique de Stalin. Qui ,rons cette pensée de Meridith: “Nous
ces ! sommes trahis parce qu
PE
il y a de faux
au dedans de nous.”
La. politique communiste ;
. 5. Une autre raison pour s'attendre
à cette nouvelé alliance du nazisme
et du communisme est que la politi-
que du communisme travaille encore
vers ce but. Le communisme interna-
tional est dissous, nous dit-on. Mais
le Comintern fut-il rompu comme
tribut aux démocraties où parce qu’il
était expédient de le faire?
Il est maintenant possible de con-
naître la véritable raison pour cette
dissolution. Nous l’apprenons de la
visite de Sir Walter Citrine, de l’An-
glo-Soviet Trade Union Commitee.
__ Pour exprimer notre reconnaissance |le, e. g. Champlain, Maisonneuve,
et notre admiration à notre si dévoué | Jeanne Mance, etc.
Père Routhier, ainsi que nos voeux de! Deux ou trois fois par mois, la Prin-
fête à l’occasion de son anniversaire, |cipale ,jou sa déléguée visite les clas-
nous lui avons offert, le 18 février,ises de français, afin de contrôler le
l'hommage de la première réunion gé-|
nérale de notre Cité Française. :
GUIDE DU
Soldat-colon
On a passé à Ottawa une loi agrai-
Constitutions
Présidente honoraire: Soeur
le.
. Membres: Ceux et celles qui ont si-
gné l’Engagement de fidélité.
Administration:
Principa-
personnes de Legal, parents ouamis,
qui ont assisté en si grand nombre
aux funérailles de son mari à Vimy, et
offert des sympathies et des messes.
Durant la semaïne, trois messes. of-
fertes par les compagnes de Milles
Germaine et Simonne St-Arnaud, se-
ront chantées à la chapelle du couvent!
de Legal.
Dix messes chantées ont été deman-
dées par les anciens élèves de l’Ecole
Supérieure pour l’âme de leur ancien
compagnon le caporal Brian Fitzge-
de
Lu
était une guerre de liberté et de dé-
mocratie contre le militarisme. Dans
sa réponse Ulbricht dit: “Le peuple
du soviet et le peuple’ de l’Allemagne
sont contre l’idée d'étendre la guerre.
La Grande-Bretagne est le grand en-
nemi”, En plus il demanda qu'on livre
à la gestapo catholiques et REPAS
es
|
En juillet de cette année Moscou
organisa “Le comité national d’une
Allemagne libre” et la première si-
gnature des 83 était celle de Ulbricht.
Ce message se lisait: “Ce gouverne-
1. Conseil de Direction: Président
Vice-président, Secrétaire, Conseil-
lers.
Un représentant .de-chaque classe.
2. Conseil de Régie: Dans chaque
classe: 8 garçons et 3 filles.
Président de droit: Comité de Direc-
tion: Sr. St-Daniel.
Comité de Régie: Chaque profeseur.
À. du Comité de Direction:
Attributions:
1. Responsabilité générale du Parler
français-donc, obligation de rappeler
au devoir les Canadiens-français qui
s’oublient à parler en anglais.
2. Stimuler les Comités de Régie à
” faire du bon travail.
8. Découvrir les besoins pressants
du parler dans notre Cité française,
e. g. fautes à corriger; anglicismes à
remplacer par l’expression juste en
français.
4. Organiser et présider les réunions
générales de 1a Cité française.
5. Organiser les divers comités, tels
que celui du Journal français, Joutes,'
etc.
6. Contrôler et encourager le travail!
de refrancisation dans les classes. |
|
|
|
La Caisse
(suite de la page 1)
Après l'assemblée une petite bande
se rendit dans le gymnase de la Cité
des Jeunes pour se réjouir ensemble
au son de la musique. ‘ .
J. V.B.
Rapport du Comité de Crédit
Le Comité de Crédit a tenu 45 assem-
blées durant le cours de l'année 1943.
326 applications de prêts ont ét exa-
ininées, dont 122 ont été acceptées au
montant total de $21,410.55; sur ce no-
mbre cependant, 7 ont été annulées par
les membres qui n’en avaient plus be-
soin; 2 autres ont été annulées avant
d'avoir été acceptés, et 2 refusées. Nous
nous permettons d'inviter les membres
‘qui ont besoin d'argent à faire leur ap-
plication le plus tôt possible, afin de
nous donner le temps de considérer leur
demande. Il n’est pas toujours facile
“d'avoir une assemblée spéciale, et, l'as-
semblée régulière du mardi soir devrait
suffire au besoin des membres. Donc
prévoyez vos besoïns de crédit et faites
application au trésorier pour vos prêts
le plus tôt possible. 6
Camille Charron, président
Rapport du Comité de Surveillance
Le Comité de Surveillance a examiné
les livres de comptabilité de Ja Caisse,
durant 1943, et est heureux de pouvoir
vous assurer que tout a été satisfai-
sant, les livres étant en bon ordre. :
Il est agréable de souligner l'aug-
mentation constante dans le nombre
de membres, et du capital de la Caisse.
Le compte des parts, mérite une men-
tion spéciale, ayant atteint le montent
de $13,299,53. Si chacun continue à en-
courager la Caisse, comme nous l'avons
faits l’année dernière, bientôt nous se-
rons membre d'une véritable Caisse
Populaire. Pneu Leds
FER trésorier droit & nos félicitations
consciencieux. accompli
au: service. de notre organisation. ‘.
Ft Edmond Desmarais.
” N.B.,Nous publierons la semaine pro-
‘* chaine le rapport Yinancier ‘en détail
re, pour le rétablissement du soldat
sur la terre, c'est une autre forme de
colonisation, occupons-nous-en. Le
principe de la loi est excellent: gar-
der sur la terre le plus grand nombre
possible de jeunes militaires, à leur
retour de leurs exploits pour la patrie.
À cette fin, on a fait trois classes
d'agriculture.
1. L'agriculture de profession, ti-
rant toute sa vie de la ferme.
2. L’agriculture secondaire, qui pos-
sède un métier, mais désire, comme
occupation secondaire, vivre sur un
lopin de terre et s’y livrer à une pe-
tite industrie agricole, telle que jardin
potager, garde de volailles, d’abeilles,
etc.
8. Un deuxième secondaire qui est |
pêcheur de profession et qui aimerait
à exercer Son métier, pourrait aussi
avoir un chez Soi, maison et terrain
près de sa pêche dont il tire sa sub-
sistance principale, avec un supplé-
ment de son petit domaine.
Voici l’aide promise par la loi.
e fermier de profession.
1. On lui avance $4800 pour l’achat
d'une ferme, et 1200 pour le roulant.
. 2. Le soldat peut choisir sa terre,
n'importe où, en Canada, done un sol-
dat de -Girouxville peut s'acheter une
terre à Girouxville près de ses parents,
ce qui est grandement à conseiller, un
L
soldat de Québec, préfèrant les terres |
de l’ouest pourra acheter à la Rivière-
la-Paix. |
3. Le nouveau fermier remet 10%
du prix de sa terre au gouvernement
s’il a payé $4800,, il remet donc $480.
ensuite il s'engage à payer les 2/8
du prix de sa ferme, soit $8200, en 25
ans à 812% d'intérêt, ce qui fait en-
virén $190. par année taxes en plus.
4, S'il rencontre bien ses payements
durant les 10 premières années, il re-
çoit un octoi de 52800, c’est à dire qu’il
est dispensé de payer le der-
nier tiers de sa ferme, $1600 et le
prix du roulant $1200. S'il vend sa
terre avant les 10 ans écoulés, il perd
cet octroi. . :
Le fermier secondaire, -
Un ex-soldat connaissant un métier
dont il peut vivre, à cependant l'offre
du gouvernement d’une ferme réduite
avec maison, dont il tirera une par-
tie de sa subsistance. Par exemple ün
menuisier, un forgeron,;-un garagiste,
un commis etc se choisit un lopin de
terre à proximité de son travail, mais
en dehors de la ville ou du village qui
l'emploi: si c’est un pêcheur, il choisi-.
ra son emplacement sur le bord de la
mer, du fleuve ou du lac-où il exercera
sa profession. . : ;
On avance à l'un et à l’autre 54800.
ou moins si on le-désire, pour l’achat
ou la construction d’une maison, avec
de un à vingt acres de terrain, on of-
fre aussi l'argent pour s’outiller se-
lon:son métier, $250. pour le fermier
‘villageoïis 1200 pour le’ fermier pê-
cheur, car on prévoit l'achat d’un ba-
teau de pêche. Les conditions de re- |
e celles du fer-
mise sont les mêmes qu
mier tout. court, |
‘Si donc vous avez des: parents: ou
‘amis ‘dans: l’armée,’ n'oubliez pas de
leur faire connaître cette offre avan-
…….{tageuse etde les attirer à la Rivière-
da-Paix: o
an ‘Sec: des :Colons,
Girouxville, Alta.
rald tué en Italie le lendemain de
Noël.
nl
|
ment national d'Allemagne doit être
basé sur des groupes lutteurs unis
KE SX | pour défaire Hitler. Ce gouvernement
M. Philippe Leblanc est décédé lun-|arrêterait immédiatement les .opéra-
di à Pâge de 89 ans et 10 mois. Né à tions militaires, rappelerait les trou--
St-Grégoire de Nicolet, il passa 40|pes allemandes ‘aux frontières du
ans de sa vie au service des chemins | Reich et ouvrira des négotiations de
de fer et vint demeurer à Legal il y l'paix en renonçant à ses conquêtes”.
a 14 ans. Après plus de 60 ans de ma-|C’est donc Hitler qui est l'ennemi et
riage, il laisse son épouse, née Julie|non le Nazisme. Le manifeste conti-
Bergeron, deux filles Mme Reeve, de | nue: “Hitler a irresponsablement pro-
Winnipeg, et Mme Blanchard de Flin- | voquer les trois plus grandes puissan-
Flon, et cinq fils, Oscar, de Ohama; | ces du monde, avec le résultat qu'elles
Philippe, de Montréal; Hormidas,|se sont unies dans une impitoyable
d'Edmonton, Arthur, de Flin-Flon et|jutte contre l’Hitlérisme. Hitler s’est
François de Legal. mis à dos toute l’Europe comme le
Les funérailles auront lieu vendre- seul ennemi du peuple allemand”. Ce-
|
Quand les délégués anglais arrivè-
rent en Russie, on leur dit qu’une u-
nion devrait exister entre ces 38 na-
tions, “de toutes les organisations au
dedans de ces nations unies qui était
activement engagées à poursuivre la
lutte contre Hitler”. Mais comment
les groupes de travail (labor) pour-
raient-ils s’unir sans former une au-
tre internationale? L’internationale
ancienne était politique; la nouvelle
doit être économique, en ce sens qu’el-
le serait dominée par les soviets. Le
représentant des Soviets en Angleter-
re, N. Mahvernik, demanda que toutes
les unions de travail de tous les pays,
excepté la Russie, devrait par “une
agitation publique” exercer leur pres-
sion sur ieur gouvernement. Au crédit
de Sir W. Citrine d'Angleterre et de I-
port grec et ‘chiléen pour assister à
ces ‘réunions et s’adresser aux repré- |"
sentants du Cuba, Canada, d'Espagne, |:
de Pologne, de la Hongrie, d’Argen-
tine, de France, d'Italie et des Etats-
lUnis? N'est-ce pas ces communistes
|présents qui disaient que “même si
[l'agression de l'Allemagne contre la
| Russie avait fait l’Hitlérisme l’enne-
mi primordial, qu'on ne devrait pas
oublier que deux régimes bourgeois et
capitalistes. existent, l'Angleterre et
les Etats-Unis, et qui même tout. en
aidant la Russie à détruire le nazisme,
doivent à leur tour être détruites par
une révolution internationale immé-
diatement après la fin des hostilités?”
On leur dit de faire une distinction
entre le nazisme . et le Hitlérisme:
‘Les activités des nazis dans le monde
et spécialement dans les Amériques
doivent être considérées comme acti-
vité ennemie, en tant qu’elles favori-
saient les intérêts de Hitler. “Et fina-
lement, ne leur ont-ils pas dit qu'après:
la guerre les Nazis et les communis-
tes doivent coopérer ensemble? “Les
activités des Nazis pour détruire l’u-
nité américaine ou du moins de l’af-
faiblir peut être d’un grand secours
pour l'idéal communiste après Ja guer-
re. Par conséquent, ce sera notre de-
voir de coopérer discrètement ou du
moihs de rester en communication a-
vec ces dites activités pour qu'elles
puissent . ainsi réussir”. Le transfer
de M. Amansky, ambassadeur rusée,
de Washington au Mexique, révèle
ainsi l'importance de ce poste ià dans
les affaires mondiales. De plus il faut
noter que tous les nouveaux ambas-
|
|
Demandez
EDIATEMENT
“TON PAIN EST = *
MERVEILLEUX | <<
MA LEVURE EST
MERVEILLEUSE)
di matin à 10 heures.
ne.
|
!
Mussolini demeure en Italie
Stockholm. — Benito Mussolini de-
meure dans une modeste maison du
nord de l'Italie. L'on y voit le buste
de Frédéric-le-Grand, empereur prus-
ci est la même distinction qu’on fait
avec les prisonniers en Russie.
Puisque ce manifeste est apparu!
dans Pravda et fut irradié par Mos-
cou, nous pouvons être absolument
certain que c’est l'opinion officielle
du dictateur Stalin. Donc étant don-
né la chutte de Hitler, Stalin n’em-
bras$Serait-il pas les nazis comme des
enfants prodigues? Le fait est que la
à ,
votre Permis d'essence
-avec carnet de coupons
de rations.
À compter du 31 mars, les: Permis d'essence avec carnet de coupons de
rations actuels seront périmés. Après cette date, il sera interdit de vendre
: : [semble oublier que le front de produc-
‘’{tion-est bien im |
sien du 18e siècle.
Le journal Voelkischer Beobachter,
qui donne la nouvelle, dit que les
yeux du Duce brûlent toujours du mé-
LA COREY
|
Russie entra librement dans cette al-
liance, mais fut forcé par les circons-
tances d'entrer en guerre sur notre
côté. La voix de la Russie est avec l’A-
mérique et l’Angleterre, mais la main
est celle d’Esau tendue aux Nazis.
Une amitié restaurée est quelquefois
plus douce qu’une qui ne fut jamais
brisée.
4. C'est Stalin lui-même qui a fait
cette distinction entre l’Hitlérisme et
les Nazis. Comme autorité sur les af-
faires étrangères de la Russie David.-
J. Dallin nous montre que cette politi-
que fut ouvertement préparée de lon-
RARE : : ue date. Les Soviets et les Nazis, dé-
qi s'était accompli depuis la fonda- Mlare-t-il, sesont ‘Lousours cordes
ion en ma ier. N - à UE
u. Ts dernier, Nous avons ter Isur la condamnation du traité de Ver-
miné l’ânnée aveez 53.membres actifs. | : Msn ge
Le résultat des élections a ravonsel Le : En octobre 1939, Molotov d-
sait “qu’une allemande forte: était une
les suivants. Directeurs: L. jeld, | *e Pa
en Le Land onda dune paix durable” One de
Ds : pe Es iation t6 i 2
Rémi, À. Verre, Comité de cé (ynietien munis allemande Ga 20
en a de la Russie par l'Allemagne, deman-
E] : , . . s. . n
Rév. L. Thibaut, A. Limoges et Pier- ne a do
re Lauzon. Louis Bureau continuera vrier (le 23) 1942. Stalin vrononça
de servir de secrétaire trésorier. ces paroles: “La presse are
Par son rapport il nous révéla’ que |; : à AS
re os avec $673.33 en A ee
A de Fe Ve ee ue truire le peuple allemand et l’état al-
23; ce qui nee 31289.38 . liabi. lemand. Ceci est naturellemennt un
lités. Pendant l'année on prêta la som- Due AUDE ée eu une
me de $1440.00, Nous avons donc rai, d’identifier la clique de. Hitler avec le
A Re NS | . ’é É ’histoi
son d’être satisfait des opérations de A de he
la caisse ‘et nous avons bien raison |”! Le
d'espére que Ja nanelle ane ser (nue Se meurent. mas que le peur
encore meilleure. : - in sie
novembre. (le 6) 1942, Stalin y revint
encore: “Ce n’est‘pas notre but de dé-
M. Pierre Lauzon s'est émbarqué dE :
; #4 ltruire toute force militaire en Allema-
gne;.ceci n’est pas prudent au point
pour Edmonton où. il doit Suivre: Je
ité sur la coopéra- ne :
E 7 jde vue du vainqueur”.
Dimanche après la messe nous as-
sistions à la première réunion annuel-
le de la Caisse Populaire. M. E. Bo-
nin, le président donna son rapport
sur les différentes activités de la
Caïsse et il démontra le bon progrès
n
cours à l'univers
tion.
CEE
Roger Bienvenu s’est rendu
greville.en camion où il ramenait 3
chevaux ‘de travail. | |
Kite + +
. Quelques uns de nos jeunes se font
athaler pour l'armée de nouveau.
Pourtant avec la moin d’oouvre ani
est déjà difficile à trouver, s’il fau-
drait que d’autres nous laissent, la si-
tuation deviendrait assez grave. On
5 Finallement, en présentant ses let-
Un attentat: raté contre
Je roi Pierre in
une nouvelle de l'agence de nouvelles
Tass, et datée du Caire, disant qu’-
une tentative a- été. faite pour assas-
siner le roi Pierre de Yougoslavie. -
portant pour la victoi-
re... a 4
CR ee cp 0
ee ee 2 momens
à Ve-|tres de créances au Président Roose- |:
‘ Londres, —Radio-Moscou a diffusé, |.
1944-1945.
d
ans des carnets
as plus de 60 u
e
"des règlements.
de s'assuret une
€ la plaque de
Si le
perdez o
pas dans vofre voiture.
(Es
aque demandeur de cette
“Spéciale” ou qu'une
a aussi le droit de re
suspendre tout carnet d
La disecte d’essence est encore grande.
a = «s na . : A
dans la catégorie ‘ Spéciale" si vos beoin
» # ® »
L'essence pour les véhicules commerciaux sera aussi rationnée.
tinuer leur commerce, après le 31 mars,
commerciaux sont priés de remplir émmédiatement et en détail la formule
requise pour chacun de leurs véhicules. : | |
À partir du ler avril, les employés des
as de coupons de carnet de rationnement
soit doré à l'encre sur Chaque coupon. Chaq
ns de son automobile un timbre 1
u carnet présenté au moment de l'achat.
tudiez et remplissez cette formule en suiv
: Lorsque vous recevrez voire carnet. de. rationneme
gardez-lé avec soin. On ne le remplacera peut-êt
U si vous vous le faites |
quantité suffisanté d'essen.
voler par néglige
de l'essence, excepté sur présentation du carnet de rationnement d'essence
. Dans son propre intérêt, tout propriétaire d'automobile est prié de de-
. Mmander s475 délai un nouveau Permis d'essence avec carnet de coupons de
- fationnement pour chacun de ses véhicules. , Les formules de d
doivent être remplies. ee
‘ À partir du ler avril, conformément au mode de rationnem
1944-1945, lequel sera à peu ‘près le même que celui qui
en vigueur, tout propriétaire de véhicule non-commercial aura encore
droit au Permis d'essence avec carnet de cou
catégorie de base" AA°", contenant 40 unités
ou 16 unités pour une morocyclette.
Pareillement, les propriétaires de véhicules ayant droit
. “Spéciale” et qui peuvent justifier leurs besoins, recevront une ration |
supplémentaire dérerminée à l'avance pour l'année finissant le 31 mars
1945. Pour déterminer la ration supplémentaire,
des besoins individuels,
pons de rationnement de la
pour une voiture de tourisme
laquelle tiendra compte
la catégorie antérieure ec lé nombre de milles
‘Parcourus ne seront pas nécessairement un facteur important.
Les coupons de ration professionnelle supplémentaire seront encore émis
portant le titre ‘‘Spéciale”" et chaque carnet ne contiendra
nités. Afin de permettre.une révision constante des besoins
ette catégorie, on n'émettra qu'un seul carnet
artie de carnet à la fois. Le-Régisseur des huiles
ser une demande de catégorie Spéciale’, ou de
€ rationnement d'essence À la suite d'une violation
.Ne demandez pas d'être classé
s ne SOnt pas urgents.
ce pour leur permettre de con-
les propriétaires .de véhicules
na d'essences n’accepreront
e put essence, À moins que le numéro
la licence du véhicule pour lequel le carnet est émis ne
ue auromobiliste doit coller au
944-1945 indiquant la catégorie
! le propriétaire d'une automobile vend ou transfert sa voiture ou
dispose autrement, il doit faire parvenir son
.… de-Coupons de rations au plus proche bureau
. Pour obtenir un Perimis d'essence avec carnet de
Done ‘une: formule de demande à
ere d'essence avec carnet
€ la Régie des huiles. |
Coupons de rationnement,
votre bureau de poste, puis
ant bien les instructions.
ot de 1944-1945 |
eee de es
RE DES MUNTIDNS ET APPROVISIONNEMENTS
ne es L'Honorable CD: HOWE, Ministre ©: |
emande
ent établi pour
est maintenant
à la catégorie
Afin
#
cu
LL
Ch
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LC